L’Epreuve du temps, Nikos Aliagas

L’Epreuve du temps, Nikos Aliagas

Lundi 16 janvier, dans la grande salle de la Corbeille de la Bourse, les œuvres de Nikos Aliagas ont été présentées lors d’une soirée unique pour un vernissage festif et chaleureux avec Dj, photocall et champagne ! Mais au-delà des paillettes, c’est une part d’humanité qui est le principal ancrage.

 

Ensuite,  les oeuvres de « L’Epreuve du temps » sont ressorties pour s’offrir gracieusement au public pendant un mois sur les grilles extérieures du Palais Brongniart.

«L’Epreuve du temps», titre de l’exposition, évoque la vieillesse et le tirage d’une photo. Ces photos affichées ici sont toutes dédiées au monde du travail, à ces «petites mains», comme lorsque Nikos  évoque celles de son père, tailleur.

 

Les tirages en noir et blanc de grandes dimensions renforcent le message de leur auteur. Le grain de la peau, grossi, palpable, est une invitation à l’introspection : réfléchir sur ceux qui nous entourent, qui nous sommes, ce que nous faisons, où nous allons.

 

Les titres évocateurs insistent sur le fait que ce ne sont pas n’importe quelles personnes qui ont été  photographiées mais des êtres réels avec un vécu. Ainsi, pour la série des mains : La main de Pavlos, la main de l’arbre sacré, Les mains de Maria, Les mains de Joey, les mains de Gérard, Les mains de Golfo, Les mains de Paschalis, Les mains du berger,… ou celle des tranches de vie : Au café du Paradis, Barbie ne rêve pas depuis longtemps, Le poisson pilote, L’homme sage de Hydra,…

L’exposition « L’épreuve du temps » a d’abord été présentée à Lyon l’automne dernier par Patricia Houg à Photo DocksArtFair. Elle « souhaitait montrer le photographe loin des strass et des célébrités, ce photographe-là. Plus intérieur, plus complexe et plus touchant.
Derrière le paraître Nikos touche les êtres dans leur fragilité et leur singularité. L’épreuve photographique et l’épreuve du temps, des rires et des pleurs, du travail, du labeur, des conditions de vies, de cliché d’un instant précis, le regard du photographe donne à voir des œuvres sensibles et narratives.
Ils sont à la fois beaux et tragiques.
Nous avons tous un morceau de nous dans les images de Nikos Aliagas, justes et troublantes, elles nous frappent d’une émotion inattendue »

Les photographies de l’artiste contrastent avec son image publique. Derrière le paraître Nikos touche les êtres dans leur fragilité et leur singularité. L’épreuve photographique et l’épreuve du temps, des rires et des pleurs, du travail, du labeur, des conditions de vies, de cliché d’un instant précis, le regard du photographe donne à voir des œuvres sensibles et narratives.

« Ceux qui portent le temps comme un témoin inexorable de leur existence, ceux qui reconnaissent l’épreuve et qui ne craignent pas ses preuves. » Nikos ALiagas

Jusqu’au 16 février 2017

Palais Brongniart
Place de la Bourse
75002 Paris

Véronique Grange-Spahis
photos : Olivier Freulon