La Maison de La Vache Qui Rit

La Maison de La Vache Qui Rit

Vers 10 ou 11 ans, alors que j’habitais Lons-le-Saunier, la mère de ma « meilleure amie » travaillait chez Bel et j’ai pu découvrir comment se fabriquaient les fameuses portions de La Vache Qui Rit, goutant même la pâte tiède… Avec quelques camarades, nous avions même découvert une sorte de petit entrepôt où étaient stockées les surprises à découvrir dans les boîtes… mais chut… c’est du passé.

Et depuis qu’en 2014, la marque engage chaque année des collaborations avec des artistes afin de créer une boîte collector (lire l‘article http://itartbag.com/vache-rit-a-fiac/), j’attendais avec impatience la réouverture de La Maison de La Vache Qui Rit que je n’avais pas encore eu le loisir de visiter.

Créée à l’initiative de Catherine Sauvin (petite-fille de Léon Bel) et Bernard Hanet et ouverte en 2009, à Lons-le-Saunier (Jura) sur le lieu de naissance de la marque en 1921, La Maison de La Vache Qui Rit retrace un siècle de l’histoire de la plus célèbre vache. Plus qu’un musée d’entreprise, le Groupe Bel a fait de La Maison de La Vache Qui Rit un lieu à l’image de ce personnage emblématique, conviviale, insolite, impertinente mais aussi moderne.

Après quelques mois de fermeture, la  Maison de La Vache Qui Rit vient de rouvrir et propose un lieu qui se définit aussi comme un espace vivant d’échanges et de rencontres autour de sujets insolites, attachants ou inédits, mais toujours prêts à éveiller la curiosité.

A l’extérieur une clôture « banderole » bleue et blanche délimite le parvis-jardin. Ce premier signe extérieur vient faire écho au banderolage des boîtes de Vache qui rit ®. À l’intérieur, le nouveau parcours muséographique a été enrichi. L’ensemble du parcours est une expérience atypique maillant installations artistiques et découvertes des valeurs de cette marque emblématique.

La visite commence par l’espace historique des caves qui présente l’aventure de la marque depuis sa création. Du premier atelier d’affinage de Jules Bel, aux grandes campagnes publicitaires, les caves dévoilent des objets d’archives, et des documents issus des collections. Formidable voyage dans l’histoire qui montre combien cette marque témoigne de l’évolution de notre société.

À l’étage, on découvre l’expertise industrielle du Groupe Bel avec le processus de fabrication de La Vache qui rit ®. Le visiteur découvre un plateau ouvert sur les populations du monde. Un espace généreux qui pousse à la rencontre et à l’échange. La scénographie invite à une forme de naturalité afin de promouvoir des habitudes alimentaires et des styles de vie plus sains. Un espace qui donne au visiteur la vraie familiarité d’une maison.

Le jeune public est attendu avec un parcours multimédia sur mesure dont l’enfant devient le héros. À bord d’un vaisseau qui l’emmène dans le couloir du temps, il est invité à collecter des indices pour résoudre une enquête scientifique.

A l’étage toujours, un espace d’exposition temporaire accueille une programmation d’événements spécifiques ouvrant la maison à des démarches artistiques en lien avec les marques et les actions du Groupe Bel. En ce moment, NAK  BOU  BEG,  sur  le  thème  de  «  La  Vache  qui  rit  et  le  Sénégal  », avec les artistes Sophie Dalla Rosa, Nadine Schütz, Valérie Besser, Meissa Fall, Vitau Mendy.

En passant par la boutique : Le « Wachkyrie Café » : mi-boutique mi-café, s’ouvrant sur le jardin, ce nouveau concept-store propose une formule inédite en bocaux, des recettes inclassables qui feront la part belle aux producteurs locaux et aux idées talentueuses de deux jeunes chefs. « Craquage » garanti !

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire de Bel et de la Vache Qui Rit : http://www.lamaisondelavachequirit.com/

Et si vous voulez savoir pourquoi La Vache Qui Rit rit…. Le déplacement s’impose…

La Maison de La Vache Qui Rit
25 Rue Richebourg,
39000 Lons-le-Saunier
Ouvert de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h, de 10 h à 19 h tous les jours en juillet et août, fermé le lundi à partir du 1er septembre, de 14 h à 18 h en novembre et décembre

Véronique Grange-Spahis