Station Corentin Celton : Correspondances

31 artistes de La Fabrique et invités

Cette exposition s’attache à l’essence même du lieu, une chapelle reconvertie en espace culturel dédié à des expositions.

En s’appuyant sur son organisation intérieure, composée d’arcades évoquant un des épisodes fondateurs de cette architecture, une trentaine d’artistes se proposent d’investir cet espace et de réinterpréter la narration qui s’en dégage pour la transposer et l’amener sur les chemins de la création contemporaine.

En utilisant les notions de stations, de parcours et de correspondances liées au projet global, les artistes développent des œuvres reliées entre elles, touchant à la peinture, la sculpture, la vidéo, le dessin, la photographie et les arts numériques.

A découvrir :

Anne DECUP : Il s’agirait d’une évocation de la mémoire, de la mémoire des textes et de l’histoire, dans un lieu désacralisé, qui a en partie perdu sa fonction religieuse.

Anne VORMS : Une table bien mise attend ses convives. Une scène, la Cène ? Le dernier repas avant le trépas qui annonce la mort à venir.

Anouchka D’ANNA : 3 œuvres en 3D se répondent pour former une unité autour du thème du détournement de l’objet religieux.

Auguste FOLDI : Sa démarche plastique s’inscrit dans une réflexion portant sur l’identité du corps, proposant des variations formelles sculptées ou peintes.

Birte MØRCH : Une série de tableaux qui sont autant de variations sur le thème du jardin qui creusent mes souvenirs attachés à ce lieu. Le fond du jardin contient toutes les merveilles comme il contient nos doutes et nos angoisses.

Caroline DE STOUZ : Des Suaires qui sont autant de représentations des figures de ma mémoire. Ces empreintes viendront évoquer à l’intérieur de cette ancienne chapelle le calvaire que chacun peut être amené à parcourir.

Caroline DUCLOS : Dans cette Nouvelle hypothèse de paysage (Golgotha), une destination émerge du paysage. C’est là qu’il aboutit. Là-bas, sur le rocher, une autre histoire commence.

Christophe ROLLAND : Il s’agit ici de narrer une histoire familiale sous le seau de la passion. Passions pour “l’autre(s)” et l’ailleurs. Un cheminement en 14 photographies d’une histoire comme une autre mais, pour autant, on ne peut plus intime. Une proposition réalisée en collaboration avec Agnès BERTHELOT.

Constance HIRSCH : La résurrection de la couronne d’épines. La couronne ne s’est pas desséchée, elle a poussé, elle a perdu ses épines… Elle fleurira un jour.

Corinne DUFOUR : Une toile qui nous plonge dans un univers irréel, chaotique et entraîne l’imaginaire vers des symboles forts comme la souffrance, la violence et la force.

Cristina HOFFMANN : Autant que faire se peut. À travers de performances, dessins et peintures, je confronte ma volonté avec un robot, l’énergie mentale d’un ami, et ce qui m’échappe en moi même. Grâce à ces interférences, une image unique engendre une profusion de variations, méditations sur nos intentions, nos conditionnements, et ce que l’on devient.

Danielle GUTMAN : Une série de dessins réalisée à partir de scènes d’action extraites de films de genre, les péripéties supposées d’un groupe de peintres contemporains qui traverseraient de multiples épreuves… La peinture est aventureuse et son dénouement incertain.

Ewa STRUZYNSKA : Les stations du chemin de croix sont les étapes du chemin parcouru par Jésus lors de sa montée au Calvaire. L’arrêt à chaque station permet à chacun de se poser et de méditer, de revivre l’histoire et d’y trouver sa propre vérité ; le temps de mettre sa main, son pied… dans une “empreinte”, peut-être celle d’un des protagonistes ?

Gabriel GREGOR : L’Homme doit lutter continuellement contre ses mauvais penchants et ses faiblesses, toujours craint d’être rabaissé à l’état de bête. L’art est le chemin de la lumière à l’infini, en une seconde… une vision est… d’une impressionnante grandeur!

Gökçe CELIKEL : La Sculpture inclinée, tout comme les autres installations récentes de Gökçe Celikel, vise un champ d’expérience sur le croisement de diverses disciplines telles que la peinture, la sculpture et la couture. Cette installation, fruit d’un long travail répétitif apparait comme un rite de deuil, s’interroge sur la souffrance et la dignité de l’homme.

Joanna WONG : Proposition inspirée de la condition bipolaire de ma mère. Sa survie à travers la sur consommation et la sur-cuisine. Une abondance inquiétante qui se traduit au travers des plats sous forme de moisissures / végétations.

LE CONSORTIUM : C’est en 1632, lors d’une intervention du Bureau des applications religieuses dans la cathédrale de Sienne que les premiers Moduloforms © vitreux sont apparus. S’émancipant progressivement de leur matrice, ces supports matériels narratifs sont aujourd’hui autonomes et itinérants. Celui-ci évoque les femmes de Jérusalem.

LE FIL ROUGE de l’image : Une partie essentielle de nos systèmes philosophiques, religieux, politiques sont traversés par différentes formes de miséricorde. Installation vidéo jalonnée par des paroles “d’anonymes” et d’écrits de personnages emblématiques.

Marina ARGENTINI : Déjeuner de famille au Louvre. Peinture représentant une parodie de la Cène.

Monica LOMONT : Sur le tracé d’une église médiévale et du palimpseste d’une marelle, ce panneau est une sorte d’espace mental ou de Mandala où sont représentées les corrélations entre microcosme et macrocosme, l’homme étant censé jouer avec un palet qui représente son âme pour gagner le territoire des forces supérieures.

Pascale CONSIGNY : “Que le monde aille à sa perte” (Duras)

Patricia LOUÉ : Chemin de Passion s’inscrit dans la recherche de l’artiste sur l’écriture du territoire. Un langage construit à partir du rond dans le rectangle avec des échappées, des axes de sorties, de circulations, des points d’ancrage, des hors champs formant villes régions et mondes. Une cartographie imaginaire qui se focalise ici sur Le chemin.

Ségolène DENIS : Ce corps replié sur lui-même, fait de tissages de branches, de carton et de papier se questionne peut-être sur sa nature périssable.

Sylvie CLAVEL : Proposition qui s’articule autour du suaire, trace laissée par le corps sur un linge. Pour cette réinterprétation, l’artiste souhaite traduire l’abandon, l’inertie des corps ou des objets qui permettent d’en relever l’empreinte.

Tiphaine LEMÉNAGER : Femmes en chemin / Femme qui chemine / Le Mystère est là / Libre et libérée / Je cherche le ciel seule et sans ailes / Mange-moi

Véronique ASCIONE Hug : Des personnages simplifiés, tels des ombres en mouvement, sans artifice livrent  bataille avant de tomber en poussière, comme les sculptures éphémères de pommes de terre germées présentées en correspondance.

Yves GELLIE : Série d’affiches paroissiales traitant des futures préoccupations de notre petite communauté

Exposition du 23 juin au 13 juillet 2016
Entrée libre de 13 h à 19 h du mercredi au dimanche
Espace Saint-Sauveur
4 parvis Corentin Celton, 92130 Issy-les-Moulineaux
Métro : Corentin Celton

Contact :
Véronique ASCIONE HUG  : veronique.ah@wanadoo.fr