Un an après le 100ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique d’Azerbaïdjan, c’est l’Université d’Etat de Bakou qui fête son 100ème anniversaire. A cette occasion, un magnifique concert par l’Orchestre de Chambre de Bakou a été organisé par la délégation permanente de la République d’Azerbaïdjan au siège de l’UNESCO le 12 juin dernier, intitulé « Les Etudiants pour les étudiants ».
Créée le 1er septembre 1919, l’Université d’Etat de Bakou est une des plus grandes universités d’Azerbaïdjan aujourd’hui, et dispense des cours à des milliers d’élèves sur 16 sujets principaux, allant du Bachelor jusqu’au diplôme de Master. L’université compte de nombreux célèbres anciens élèves, notamment Lev Landau, lauréat du Prix Nobel de physique de 1962.
Lors de la cérémonie d’ouverture, différents intervenants se sont succédé pour prendre la parole sur la beauté de leur pays et l’importance de l’Université de Bakou. Son Excellence M. Anar Karimov, ambassadeur et représentant permanent de la République d’Azerbaïdjan auprès de l’UNESCO, Jeyhun Bayramov, Ministre de l’éducation de la République d’Azerbaïdjan, et Elchin Babayev, recteur de l’Université d’Etat de Bakou ont tous trois prononcés des discours insistants sur l’importance de l’éducation et sur les bénéfices du mélange de différentes cultures que peut apporter l’Université, puisqu’elle accueille des étudiants de divers horizons.
L’Orchestre de Chambre de Bakou a ensuite enchainé avec 11 morceaux de musique classique, dirigés par Fuad Ibrahimov, chef d’orchestre et producteur de musique de concert de renom, et chef d’Orchestre de l’Orchestre Symphonique National d’Azerbaïdjan. 5 solistes ont pu montrer leur talent aux côtés de l’Orchestre, à la flûte, au piano, au chant opératique, et au violon : Agharagim Guliyev, Vurgun Vekilov, Eribar Asadali, Maharram Huseynov, et Elvin Hoxha Ganiyev. Ces solistes sont de remarquables musiciens azerbaïdjanais, ayant étudié dans les meilleures institutions musicales européennes, comme l’Ecole Normale de Musique de Paris ou encore La Scala Milan. Enfin, le concert s’est terminé avec une interprétation de l’hymne national de l’Azerbaïdjan.
Cette célébration fut ainsi une merveilleuse occasion de découvrir et redécouvrir des classiques, tout en s’intéressant à une différente culture, et un pays dont on ne parle, à tort, qu’assez peu. Un grand bravo à tous ces jeunes musiciens, qui ont certainement, pour beaucoup d’entre eux, réalisé leur rêve de pouvoir se produire dans une salle aussi grande que la salle I du siège de l’UNESCO.
Talia Gaudé