Girl Super Power !
50 regards sur les supers héroïnes
Autour du thème, les héroïnes féminines aux supers pouvoirs, cinquante artistes exposent leur travail à la galerie Sakura, située dans le Marais. En grande majorité, ce sont des photographies, mixant parfois les techniques de peinture. Une exception : l’artiste Soasig Chamaillard qui présente une collection de statues de la Vierge Marie, revisitées. Les artistes s’en sont donnés à cœur joie, avec ironie, tristesse, sublimation, détournement, questionnement sur la femme. Vous avez jusqu’au 4 juin 2017, pour admirer leurs œuvres dont certaines sont pleines d’humour.
Présentation des quelques artistes exposés :
Alex Konahin est né en Russie. Il se définit comme un artiste illustrateur. Ici, son œuvre s’inspire du film « Metropolis », avec Futura, un robot féminin mais qui serait tourné vers l’amour.
Pour Benoit Lapray, de par leur condition, les supers héros sont seuls, il a donc choisi de représenter cette solitude.
Giorgia Sans Merci, cette artiste photographe Milanaise, montre que même les supers héroïnes sont rattrapées par leur condition féminine.
Soasig Chamaillard est fascinée par les icones chrétiennes et le pop art. A partir de statues de la Sainte Vierge ou Notre Dame de Lourdes, qu’elle glane dans les brocantes, elle retravaille leur image. Le résultat est génial et questionne sur l’importance du look.
Célèbre comme photographe, dans le milieu de la mode, Garjan Atwood, se décrit comme artiste digital. Dans les photographies présentées, il fait un parallèle entre le culte de la Vierge Marie et celui de Wonder Woman.
Comme toujours, les photos d’art de Marc Ninghetto, sont très esthétiques. Ici, il joue sur l’ambivalence, il photographie ses héroïnes, dans des situations ambiguës.
Au travers de cette exposition, Thomas Czarnecki raconte la banalisation des scènes de crimes, en prenant comme sujets, les héroïnes des contes de son enfance.
Benjamin Béchet aime interpeller le spectateur. Il a choisi de mettre ses héros dans des situations que l’on imaginait incompatibles avec leur image de star. Quelques exemples : prostituée, laveur de vitres…
Un peu sur la même démarche, Rodolfo Loaiza aime désacraliser les héros de bandes dessinés en les plaçant dans des situations inhabituelles, dont certaines, un peu trash, mais c’est cela qui interpelle.
Sarah Eick mélange la photographie et la peinture, pour un très bon résultat.
Dans ses œuvres, Taylor Callery mélange le digital et le traditionnel, comment ne pas aimer sa photo « le baiser ».
Dans ses photographies, Travis Durden montre l’aspect solennel et la solitude de tous ces héros cinématographiques de notre enfance.
David Eger a mis en scène les figurines de la saga de Georges Lucas, dans des situations photographiques célèbres.
Tous à leur manière, ces artistes interpellent notre imaginaire sur les supers héroïnes. Le prix des tirages numérotés varie en fonction de l’artiste, de la dimension. Il oscille entre 65 et 750 €
Barbara Ates Villaudy
Exposition du 11 mars au 4 juin 2017
Galerie Sakura
21 rue du Bourg Tibourg – Paris 4ème
Du mardi au samedi de 12h à 20h – dimanche de 14h à 19h