Que votre entrée se fasse par la face nord ou par celle du sud, l’édifice vous ouvre grand ses portes. Très enthousiaste, l’équipe du musée des Beaux-Arts se tient prête à faire visiter les merveilles qu’il recueille. Administré par la mairie d’Angers, il a été classé dixième dans les meilleurs musées du Grand Ouest (hors Paris), par le Journal des arts en 2010.
Arbre coloré entrée, sculpture de Niki de Saint-Phalle :
La déambulation se fait à travers plusieurs espaces et bâtiments, dont les vécus furent divers et multiples, jadis hôtel particulier, puis séminaire ou même école centrale, le musée constitue un véritable labyrinthe coloré pour ses visiteurs, où il fait bon s’arrêter pour contempler ses murs.
Un premier parcours débute par le rez-de-chaussée, où se trouve une suite de salles chargées d’histoire, celle d’Angers et des prémices de son apparition, relevées quelques années avant Jésus-Christ. Cette partie du musée est permanente, et affiche de vieilles photos, des objets anciens issus de fouilles et héritages, comme des porteries, des sculptures, des mosaïques à observer minutieusement…
poterie ; mosaïque ; produits historiques :
Vient ensuite un deuxième cheminement, l’exposition permanente de nombreuses peintures et sculptures, incarnant bien la splendeur du musée des Beaux-Arts.
Le délice visuel débute par les œuvres italiennes et allemandes du XIV et XVIe siècle, dont des Segna di Bonaventura, Pisano, et même des œuvres appartenant au musée national de récupération, ces œuvres issues du pillage culturel causé par les allemands pendant l’occupation, comme cette vierge à l’enfant, que l’on soupçonne d’être du pinceau de Sandro Botticelli.
Vierge à l’enfant, Sandro Botticelli :
S’en suit toute une partie sur le XVIIème siècle, où défilent des peintures flamandes et hollandaises, à travers des natures mortes et des représentation colorée et détaillées, notamment les belles fleurs de Gérard Van Spaendonck.
bouquet de Gérard Van Spaendonck :
Quelques pas après, au dernier étage, une pièce baignée de lumière grâce à son haut plafond composé de verrières, laisse passer les rayons du soleil. Contempler ses peintures est alors un régal pour déceler chaque détail. Nous voici au cœur du classicisme français et italien, où se succèdent des tableaux dorés, des portraits et scènes de vie.
Œuvre pointillisme d’Henri Lebasque :
Saint-Pierre repentant, de Jusepe Ribera :
Pour terminer, c’est à travers des salles chargées de belles statues et tableaux majestueux qu’il faut se frayer chemin, chefs d’œuvres empreints du XIXème siècle.
Geneviève et Attila par Hippolyte Maindron
La visite peut se montrer totalement délicieuse en la ponctuant par une collation au restaurant du musée, le 1801.
Lucile de Bellabre
Musée des Beaux-Arts d’Angers, 14 Rue du Musée, 49100 Angers
de10h à 18h tous les jours, fermé le lundi – Gratuit pour les – de 26 ans, 3€ demi-tarif, 6€ plein tarif