Le nombril de Solveig

« (…), tu as croisé une femme qui t’a tapé dans l’œil au rayon conserves d’un Monoprix de quartier, elle te donne rancard le soir même chez toi pour une soirée câline, elle te pose un lapin puis disparaît pendant près d’une année, tu pars en vacances et découvres un appareil photo acheté d’occasion dans une brocante d’une ville marocaine avec une pellicule datant de plusieurs décennies, tu la fais développer à Paris et découvres sur une de ces photos l’image de ta dulcinée posant sur un panneau te donnant rendez-vous à Montmartre deux jours plus tard.(…) »

La vie amoureuse de Standor est loin d’être simple. De 2017 à 2038, le récit narre sa relation avec Solveig – femme fantôme – qui disparaît chaque hiver, réapparait à l’automne – l’enquête qu’il mène pour comprendre comment le « nombril de sa promise » n’avait pas d’autre choix que de lui donner rendez-vous sur des vieux films argentiques.

Au-delà de l’histoire d’amour, c’est celle de la quête de sens, de l’autre, de soi, de sa place dans la vie. Partir, revenir, où aller, pourquoi ? tant de questions qui n’attendent pas forcément de réponses. Une enquête qui nous entraine au cœur d’une histoire éternelle. Son auteur, Olivier Sorin, manie la plume avec une écriture riche et poétique.

Une lecture qui vous accapare pour notre plus grand bonheur !  

Au dos du livre : Paris, automne 2017. Standor, brocanteur d’appareils photo argentiques rencontrait Solveig au rayon conserve d’un Monoprix. Tombé fou amoureux, le quadra attendit en vain Solveig qui lui avait donné rendez-vous le soir même dans son appartement du passage Choiseul. Standor n’allait jamais abandonner l’espoir de la retrouver ; jusqu’à ce que Solveig refasse son apparition sur le film d’une pellicule oubliée d’un vieil appareil Lubitel TLR des années 1950 qu’il venait d’acheter dans un souk marocain. De ces premières retrouvailles naissent alors les deux plus grandes énigmes et souffrances de l’existence de Standor : les disparitions à chaque seuil de l’hiver de son nouvel amour et sa réapparition à l’automne grâce aux photographies de vieilles pellicules chinées de l’autre côté de la Méditerranée.

L’auteur : Né en 1968 dans la banlieue de la région parisienne, Olivier Sorin a vécu son enfance dans une cité HLM de Bobigny et vit aujourd’hui dans les Bouches-Du-Rhône. Après des études scientifiques supérieures pour devenir ingénieur en génie civil, il va intégrer puis diriger un bureau d’ingénierie. En parallèle de ses activités professionnelles, il écrit nouvelles et romans

Le nombril de Solveig, d’Olivier Sorin

Editions des Lacs – 19, 90 €