L’exposition MATCH : Design & Sport – une histoire tournée vers le futur, est imaginée comme une aire de lancement pour la réflexion sur le futur du sport et souligne le rôle primordial que le design tiendra dans son façonnage.
Du discobole à la data
S’ouvrant sur une représentation classique de l’athlète (le Discobole) et sur la notion de superhéros ou de super-athlète, l’exposition couvre un riche ensemble de sujets illustrant la relation synergique entre le sport et le design.
Les 150 objets présentés vont de l’architecture des stades (Temporary Autonomous Zone, Didier Faustino, 2004/2023) aux symboles de l’impact social et politique fort que le sport a sur nos modes de vie (Replica of the JogBra®from 1977 invented by Lisa Lindahl, Polly Smith and Hinda Miller, 2024 ; Refugee Nation flag, Yara Said, 2016), en passant par l’impact sur le développement des prothèses (Cheetah® Xcel pied de sprint, Össur, 2021), sur la robotique (Atlas le robot humanoïde, Boston Dynamics, 2018), les impératifs environnementaux (Gravel Lugged Frame Build Kit, Bamboo Bicycle Club, 2012), l’impression 3D (1827 F BIONIC biathlon rifle, Anschütz, 2022), la production d’équipements ultra-personnalisés (ensemble Versa Foot + Moto Knee Prosthetic Leg, Mike Schulz), l’e-sport (g.Nautilus RESEARCH (casque EEG utilisé pour les interfaces cerveau-ordinateur), g.tec medical engineering GmbH, 2017), le dopage technologique (Speedo LZR Racer fastskin racer back swimsuit, Speedo and Mectex in collaboration with NASA, 2008), l’entraînement (aiScout, ai.io, 2023), et bien d’autres sujets.
Design et sport
Le rôle du design dans le contexte du sport va bien au-delà de la forme, de l’aspect et de la sensation d’une chaussure de course ou d’une raquette. Les jeux, qu’ils soient physiques ou numériques, sont conçus à partir de règles et de régulations ; par exemple, le poids d’une balle ou la réactivité d’un clavier sont conçus pour définir la vitesse d’un même jeu. Les athlètes construisent et sculptent leur corps. La technologie est, quant à elle, conçue pour améliorer et optimiser les performances humaines et pour compenser ses éventuelles faiblesses. L’expérience des spectateurs est également minutieusement pensée, du placement des caméras et des séquences filmées par des drones aux plateformes de diffusion en ligne, en passant par la configuration et les sensations procurées par un stade.
Le dessin original des anneaux olympiques de Pierre de Coubertin, réalisé en 1913, est présenté sur une reproduction du stade panathénaïque d’Athènes de 1878.
Quant à la scénographie de l’exposition, elle s’inspire du monde du sport pour créer une expérience dynamique et immersive comme un gymnase délimité avec aires de jeux, marquages, tribune, …
En sortant du musée, le Luco (jardin du Luxembourg) vous offre ses allées pour un petit footing….
Du 13 mars au 11 août 2024
Musée du Luxembourg, 19 rue Vaugirard, 75006 Paris
tous les jours de 10h30 à 19h – nocturne les lundis jusqu’à 22h (sauf les 29 juillet et 5 août) – fermeture exceptionnelle le 1er mai
https://museeduluxembourg.fr/fr
photos : Véronique Spahis