Arrivé à l’âge adulte, certains se posent la question de savoir quel est leur rôle dans la société.
Pour comprendre ce livre, il est important de savoir qui est l’auteur.
Jarl Alexandre Alé de Basseville, puisque c’est lui dont il s’agit, est le descendant du roi Harald 1er de Norvège et de Robert de Basseville de Normandie, né à Bordeaux le 8 juillet 1970, fief d’Aliénor d’Aquitaine et l’un des derniers descendants directs de la grande lignée des rois Viking et Normands.
Elevé surtout par ses grands-parents, entourés de ses oncles et tantes, il y apprend plus en famille qu’à l’école. Baigné dans et par l’histoire de ses ancêtres, c’est tout naturellement cette histoire qu’il prend comme point de départ et comme modèle. Difficile alors de faire la part des choses, la tête et le cœur imprégnés de ses origines.
Rebelle de l’enseignement de l’histoire telle qu’elle est enseignée, il s’intéresse à la politique, et plus particulièrement à la notion des régions d’aujourd’hui.
« Mon devoir » : le titre interpelle.
Dans ce livre, Jarl Alé de Basseville expose, non seulement les buts de son mouvement, mais encore sa genèse. C’est le Manifeste d’une nouvelle politique qu’il souhaite mettre en place – le plaidoyer pour la révolution qu’il prône et dont il se veut l’initiateur et le meneur.
Chacun en prend pour son grade, les politiques, les journalistes, les patrons, les nantis, les chefs d’état, et tout un chacun. L’auteur rappelle ici qu’il n’est pas seulement l’artiste (aux multiples talents) passant son temps dans les soirées mondaines.
C’est aussi un homme d’engagement qui s’est très tôt investi dans la lutte contre le sida ou des fondations comme Womanity pour offrir travail et éducation aux femmes de pays défavorisés.
Certains vont aimer, d’autres détester – quoiqu’il en soit, cet ouvrage porte à réfléchir sur le monde tel qu’il est aujourd’hui.
Véronique Grange-Spahis