Naissance d’une étoile : Carolina

Naissance d’une étoile

Il peut y avoir des jours où tout nous paraît gris, où on se sent aigri, des jours où plus rien n’a d’importance, où tout est noir et où on le broie. Pour ces jours – là, rien de mieux que Carolina qui nous parle de sa vie – où celle que chacun peut s’en faire et peut s’y retrouver –

Le rideau rouge s’entrouvre pour laisser passer un timide jeune homme avec sa mini guitare et son piano à bouche (je me souviens du Melodica de mon enfance…). On apprend par la suite qu’il se nomme Manolo et c’est un véritable homme-orchestre qui se joue de plusieurs instruments.

Le rideau rouge s’ouvre pour faire place à Carolina – celle que nous attendons toutes et tous.

 

Commence alors une belle histoire toute en musique, toute en paroles, toute en émotions où la communion entre Carolina et le public est remplie de partage. Existe une réelle complicité entre Carolina et Manolo – et même si Carolina semble plaisir à prendre Manolo pour son souffre-douleur, ce n’est que pour mieux le mettre en avant.

 

Commence…. Existe…. Oui c’est bien le début de la vie, et c’est au travers de  « Voyage voyage » de Desireless que Carolina nous conte le sien de voyage, la sienne de vie. Si les chansons ont autant de succès c’est aussi par ce qu’elles expriment,  ce qu’elles nous font ressentir, ce sur quoi nous n’arrivons pas à mettre de mots pour soigner nos maux.

Entre paroles et chansons, reprises et compositions, Carolina virevolte et nous offre une belle palette de son talent. Au travers de chansons connues de tous, elle s’adresse à nous :

De Zazie « Mademoiselle » à Véronique Samson « Amoureuse » en espagnol (presque certaine que ce soit cette chanson) en passant, entre autres, par  Colette Renard « Les nuits d’une demoiselle » (revisité),  Liane Foly « Au fur et à mesure« ,  « Depuis qu’il est parti, tous les silences sont de lui » (écrite pour le spectacle), Pauline Croze « T’es beau« ,  Grease « You’re the one that I want« , Nicole Croisille  » Téléphone moi« , Johnny Hallyday « Que je t’aime« , Stromae « Toutes les mêmes » (revisité en « tous les mêmes »), Carolina nous surprend par le pouvoir de sa voix.

 « J’aime pas l’amour
J’crois pas au prince charmant
Pourquoi pas moi Carolina »

Enveloppée de son long manteau rouge en fourrure, Carolina est une Diva intouchable. Celui-ci ôtée, elle est une femme avec ses blessures, ses joies, ses envies et sa joie de vivre.

Avec ce spectacle, le temps passe trop vite ! Le public est conquis et les éclats de rire collectifs sont nombreux. Il en sort le sourire aux lèvres et les yeux brillants de bonheur.

Ne partez pas sans acheter le CD 2 titres de Carolina « Amor y tortilla » (pochette dessinée par Agatha Ruiz de la Prada) !

Sensible, touchante, Carolina est  proche de son public qu’elle aime (cela se sent) et qui l’aime. Elle est comme nous, chacun d’entre nous, avec tout son amour. « A star is born » :  Merci Carolina !

« Rendez-vous, rendez-vous, rendez-vous au prochain règlement »

 

Le pitch :
Perchée sur ses talons-aiguilles et chassant les chimères de son éventail, Carolina partage ses rêves d’étoile et des éclats de rires avec le public. Toujours pétillante et déjantée, elle dévoile les secrets de son enfance espagnole, ses amours contrariées et ses aventures hollywoodiennes…Accompagnée musicalement et dévotement par son fidèle Manolo.
Carolina revisite à sa manière des standards inoubliables de la chanson française et surprend avec des chansons originales écrites pour elle par Christian Faviez, François Zabelski et Roland Romanelli.
Mise en scène par Rémi Cotta dans un écrin de lumières signé Thierry Manciet, Carolina propose, avec tout le faste de la diva, un spectacle aussi facétieux que touchant, à l’image de sa personnalité haute en couleurs !

Artiste : Carolina et Manolo
Metteur en scène : Rémi Cotta

Calendrier des représentations :

Mercredi 26 Avril, 10 et 31 mai 2017 à 21h15

Théâtre Trévise
14 rue de trévise
75009   Paris

Véronique Grange-Spahis (avec la complicité d’Olivier Freulon)

Véronique Grange-Spahis et Carolina – photo : Olivier Freulon