Prix de l’Ermitage 2018
Lundi 19 mars 2018, à la MEP (Maison Européenne de la Photographie) a eu lieu la 4ème remise du Prix de l’Ermitage, initié par Martine Boulart.
Laissons-lui la parole avec son discours :
« Chers amis,
Merci d’être venu si nombreux pour la quatrième édition du prix de l’Ermitage, à la MEP, dont je voudrais en tout premier lieu remercier son directeur Jean Luc Monterosso qui nous accueille dans ce lieu prestigieux.
Pour honorer dignement notre lauréate, je demande à mon comité artistique de me rejoindre, j’appelle :
Claude Pommereau, DG de Beaux arts Editions
Claude Mollard, conseiller du Président de l’IMA
Teddy Tibi, DG d’art Absolument
Maia Paulin, DG des éditions Paulin
Nicolas Normier, architecte
Ainsi qu’aux artistes de la Fondation, j’appelle donc :
Olivier Masmonteil, qui est entré dans la collection Sursock et au musée de Strasbourg avec son œuvre « Memories » réalisée pour l’Ermitage.
François Abelanet, qui a construit une magnifique anamorphose, Etoil’ Ermitage, après avoir proposée celle de l’IMA.
Makhi Xenakis, qui prépare une exposition pour l’Ermitage en 2019, tout comme Valérie Honnart.
Je vous rappelle que :
Le premier prix de l’Ermitage a été décerné à Claude Mollard pour ses Esprits des Vallons et fut célébré à l’ESA de Beyrouth en 2015.
Le second prix à Kimiko Yoshida pour ses Mariées célibataires et célébré à la MEP, en 2016.
Le troisième prix à Nicolas Lefebvre et remis au Grand Palais pendant Art Paris, en 2017.
J’appelle donc Esther Ségal, lauréate de la quatrième édition du prix de l’Ermitage.
Le prix d’Esther récompense le travail in situ nommée la Féérie des Vallons et présenté à l’Ermitage en 2017.
C’est un travail conceptuel et sensible à la fois qui me touche infiniment. Esther prend l’acte de photographier au sens étymologique, comme un révélateur de lumière, et trace au poinçon d’aveugle un langage automatique dont elle ne cherche pas le sens. Sur ce papier gravé elle superpose des objets trouvés et aimés à l’Ermitage comme si cette gravure révélait une image.
Cette image, symbole du prix, représente la tombe de ma mère située au fond du Vallon et en regardant attentivement on peut voir une âme s’envoler.
Les fées se sont penchées sur le berceau d’Esther qui est à la fois violoniste, docteur en sciences de l’art, romancière et photographe. Mais surtout elle est d’une grande gentillesse et noblesse d’âme, ce qui est très important pour moi.
Alors Esther je te donne solennellement ce parchemin et surtout cette médaille.
Comme tu le sais la ville de Garches s’est associée à la Fondation en faisant graver sur une médaille de la ville, illustrée par ses artistes : Sydney Bechet, Maurice Genevoix, Henri Bergson, le nom de la Fondation.
Toutes ces personnalités furent reçues aux Vallons du temps de mes grands parents. Et aujourd’hui Esther tu te trouves ainsi en leur compagnie.
Alors toutes mes félicitations, je vous propose de l’applaudir. »
Martine Boulart