Sakina, collection Cygne Noir
C’est dans le cadre grandiose du Salon Napoléon de l’hôtel Westin à Paris qu’était présentée la sublime collection « Cygne noir » de Sakina. « C’était l’endroit idéal pour accueillir mon événement. L’architecture du 18ème siècle s’inscrit parfaitement dans la grandeur que nous avons voulu exprimer pour cette collection. Une série de lustres en cristal servait de décor puissant, et les robes étaient étalées juste devant les énormes colonnes de marbre ».
Près de 500 invités se sont déplacés le lundi 22 janvier 2018 pour découvrir la présentation de la quatrième collection Couture de Sakina « Cygne Noir ». Des violonistes participaient à cette féerie en jouant des extraits du lac des Cygnes de Tchaïkovski.
Le côté féérique de cette collection était amplifié par la présentation sur des mannequins couture et non sur des modèles vivants. Pour cette collection Cygne noir, Sakina a choisi de représenter la femme à travers les traits d’un cygne, incarnant ainsi la force et la sensualité.
En effet, la collection met en scène la transformation de la princesse Odette en cygne noir. Les jupes – inspirées par le ballet – sont légères et fluides. Une subtile lueur de transparence dévoile la grâce des jambes, quelques volants de Dentelle de Chantilly créent un volume ludique sur une base d’organza transparent. Les regards célèbrent la grâce d’une ballerine, avec une torsion sombre.
Un haut drapé améliore la sensualité d’une épaule, les robes de bal ont une fente sur la jambe, et les coupes sans dos dévoilent les courbes du corps féminin. La sensualité est omniprésente. Elle s’exprime à travers la complexité de l’identité, entre la lumière et l’obscur. Des broderies de cristal faites à la main éclairent l’obscurité du velours noir, une myriade de tubes d’or dessine une constellation d’étoiles sur de l’organza noir, comme si l’éclat de cristal pouvait ajouter une lueur mystérieuse à l’obscurité.
La dualité plane sur toute la collection, l’esthétique du Cygne Noir prend racine dans l’expression du double maléfique, et son équilibre entre force et fragilité.
photos in situ : Véronique Grange-Spahis