Stéphane Lovighi-Bourgogne,
Peintre de la condition humaine, de l’onirisme et de l’espoir
Comme souvent, tout a commencé par une rencontre. Celle avec Geoffrey Martin, médecin ophtalmologue et agent artistique, qui souhaitait me présenter l’œuvre de Stéphane Lovighi-Bourgogne, peintre dont il s’occupe de la carrière depuis quelques années maintenant.
Dès les premières minutes de l’entretien, dans le charmant Village Royal à Paris, situé entre la Madeleine et la Concorde, j’ai été emporté dans l’univers onirique de cet artiste qui m’était encore inconnu une heure auparavant. Grâce au livre qu’il a écrit sur Stéphane, Geoffrey m’a raconté, dans les grandes lignes, la vie et les différentes étapes du processus de création de l’artiste. Souvent sombres, parfois heureux, ces moments de vie ont forgé un homme et un peintre qui se démarque dans la production culturelle contemporaine.
L’inspiration de cet autodidacte singulier, puise sa source dans les grands courants picturaux et les artistes majeurs de l’histoire de l’art et surtout dans la condition humaine. Jeté dès l’enfance dans l’enfer dantesque que peut parfois prendre le cours de la vie, Stéphane Lovighi-Bourgogne peint la vie crûment, parfois avec violence mais surtout avec poésie. Les scènes érotiques sont nombreuses dans son œuvre ponctuée de références spirituelles et mythologiques récurrentes. Le Minotaure ou le Christ, occupent une place cruciale dans ses compositions, comme autant de repères qui inspirent sa création.
En effet, l’œuvre de Stéphane Lovighi-Bourgogne, de par la prolifération de sa production, répond à cet antagonisme fondamental que constitue le couple Bonheur-Malheur, à l’image du Yin et le Yang qui fondent la philosophie chinoise. Chaque descente aux enfers est toujours contrebalancée par un Phoenix renaissant de ses cendres. Cette parabole symbolique de la vie et de l’œuvre de cet artiste « transfiguratif », nous guide dans l’intimité psychologique d’un être à la sensibilité exacerbée, dont le regard d’enfant perdue, de cette victime raisonnable, comme le disait Paul Eluard, ne cherche qu’à être aimé.
Alors n’hésitons pas une seconde, aimons Stéphane Lovighi-Bourgogne et son œuvre ! Faisons-lui savoir, encourageons-le à poursuivre cette construction esthétique et onirique pour notre plus grand bonheur. Plus qu’une œuvre, ses compositions sont une thérapie de l’âme pour ceux dont le cœur souffre et une ouverture au monde pour tous les autres.
Bibliographie :
Stéphane Lovighi-Bourgogne, L’épopée chimérique
par Geoffrey Martin
Editions MazetoSquare
Nicolas Callegari