En complément de ses expositions immersives “Monet, Renoir, Chagall… Voyages en Méditerranée” et “Yves Klein, l’infini bleu”, l’Atelier des Lumières ouvre exceptionnellement ses portes en soirée lors des vacances de la Toussaint pour présenter “The Last Sentinels”, première création immersive réalisée à partir de centaines de photographies et de films de l’artiste Jimmy Nelson.
Ces 16 soirées s’inscrivent dans le cadre du cycle d’expositions immersives « Save the planet » qui proposent, tous les deux ans, à un artiste engagé une production immersive originale.
Après Yann Arthus-Bertrand en 2018, au profit de la Fondation Good Planet, c’est au tour des films et photographies aux compositions somptueuses de l’artiste britannique Jimmy Nelson d’inonder les murs de l’Atelier des Lumières.
Immergé dans le son et les images, le visiteur est amené à penser à la nécessité de protéger ces écosystèmes qui nous offrent leurs beautés et leurs richesses. À partir d’images et de films réalisés lors des voyages de Jimmy Nelson, la création conçue spécialement pour l’Atelier des Lumières révèle les derniers peuples indigènes au monde, photographiés sur 5 continents. Se dessinent alors, sur les murs de 10 mètres, des portraits saisissants de peuples asiatiques, africains, latino-américains, océaniens… gardiens d’une culture que capture l’appareil de Jimmy Nelson dans sa complexité et sa beauté.
A travers les portraits et paysages renversants, le visiteur découvre des rites et traditions culturelles au rythme d’une bande son inspirée des compositions musicales d’Afrique, de Sibérie, d’Inde, d’Amérique du Sud et d’Australie aborigène.
Constituée de 6 séquences, d’un prologue et d’un épilogue, l’exposition numérique offre des portraits et paysages saisissants :
PROLOGUE « The Last Sentinels » débute dans l’obscurité, seules les lumières abstraites des gratte-ciel sont visibles. Lentement, les lumières de la ville se transforment en étoiles scintillantes dans un ciel sombre. L’obscurité fait place à une teinte rose tendre qui monte avec l’aube : la nature se réveille et les sons des oiseaux, des insectes et de la faune inondent l’espace. Une nouvelle journée commence, telle une invitation au voyage.
THE PASSAGE Le visiteur est plongé au cœur des paysages les plus emblématiques : des sommets majestueux aux plaines glacées, du désert sec aux forêts tropicales luxuriantes. Petit face à l’intensité et l’ampleur de ces éléments naturels, le visiteur devient observateur. Dans les paysages, des communautés apparaissent lentement, traversant le décor. Des rires et chants d’enfants montent peu à peu.
THE SOURCE Le visiteur entre alors en contact avec ces hommes à la fois fiers et énigmatiques. Des rivières apparaissent, parcourant le paysage comme des veines. Ces veines aqueuses se transforment ensuite en branches d’arbres sur lesquelles prennent place des familles.
THE CONNECTION Dans cette séquence, les photographies montrent une partie de la vie quotidienne de ces communautés et les nécessités de base (subsistance, langage, éducation) communes à tous les êtres humains. Les yeux du photographe se focalisent sur les enfants qui jouent, courent, rient : la joie envahit l’espace.
THE WISDOM Cette partie s’axe sur les différences qui rendent ces peuples uniques à travers leurs traditions. Les images s’arrêtent sur des réunions paisibles où les communautés rendent un hommage solennel et respectueux à leurs ancêtres.
THE ENERGY Pleines de mouvements, de lumière, de fumées et de couleurs, les festivités s’animent au rythme de la musique et les chants, tambours, costumes, danses envahissent les murs.
THE LIGHT Lentement, remplit les murs de la grande Halle se tapissent de portraits d’hommes et femmes de tous les horizons. Les regards se croisent et envahissent l’espace.
ÉPILOGUE « The Last Sentinels » se termine sur cette série de portraits qui témoigne de toute la beauté et la richesse du monde à préserver pour les générations futures.
L’artiste :
Jimmy Nelson a fait ses débuts en tant que photographe en 1987. Après avoir passé 10 ans dans un internat jésuite au nord de l’Angleterre, il part seul accomplir la traversée du Tibet à pied. Son voyage dura une année. À son retour, il rapporta un journal visuel unique en son genre, comprenant des images révélatrices d’un Tibet auparavant inaccessible. Celui-ci a été publié et lui vaut son premier important succès international. Il a été ensuite mandaté par les plus grands organismes de presse pour couvrir des conflits majeurs tel celui opposant l’Inde au Pakistan dans la région du Kashmir, la présence Russe en Afghanistan, ou encore, les débuts de la guerre en ex-Yougoslavie. Depuis près de trente ans, Jimmy Nelson s’engage pour l’harmonie entre les êtres humains et la nature.
Grâce à sa notoriété d’artiste photographe, Jimmy Nelson met en lumière la richesse culturelle et environnementale dont les populations indigènes du monde entier sont les gardiennes. Fasciné par les peuples indigènes, il sillonne le monde pour aller à leur rencontre. De ses photographies prises au cours de ses voyages, Jimmy Nelson a tiré deux ouvrages : Before They Pass Away en 2013 et Hommage to Humanity en 2016. Son travail est aujourd’hui régulièrement présenté lors d’expositions en Europe et aux États-Unis.
« The Last Sentinels » offre un voyage hors du temps à la fois esthétique, émotionnel et profondément humain.
Dans ce voyage d’une quarantaine de minutes au cœur des dernières cultures indigènes et paysages du monde entier, « The Last Sentinels », créé par le studio Spectre Lab, célèbre la diversité de ces peuples qui vivent en harmonie et avec la nature.
En organisant cette exposition immersive, Culturespaces soutient financièrement la Fondation Jimmy Nelson qui oeuvre pour rapprocher les peuples du monde autour de la préservation des patrimoines naturel et culturel de l’humanité.
du 16 au 31 Octobre 2020
Entre 18h30 à 20 h 15
Atelier des Lumières
38, rue Saint Maur
75011 Paris
atelier-lumieres.com
Photographies : Véronique Spahis