Après le succès de ses précédents ouvrages, Sonia Dagotor propose un roman plein d’émotions et de rire.
Dans Ceux qui s’aiment finissent toujours par se retrouver, paru le 28 mai 2020, aux Editions Le Cherche Midi, l’auteur propose la recette idéale pour être le livre de l’été, grâce à une bonne dose d’humour, un soupçon de suspens et beaucoup d’émotion.
On y retrouve les thèmes chers à l’auteur, tel que l’apprentissage de la vie et la possibilité de rattraper le temps perdu.
Mais, ici Sonia Dagotor livre un beau roman choral où trois femmes de trois générations différentes racontent trois histoires d’amour, leurs péripéties parfois décoiffantes et leurs rencontres enrichissantes.
On suit donc avec délectation les aventures de Liliane, la grand-mère, qui cache un secret, de Catherine, la mère qui rêve de son collègue alors qu’elle est mariée et de Justine, la petite-fille qui souhaite percer le secret de sa grand-mère et aimerait bien aussi trouver le grand amour.
Ces trois femmes sont très différentes mais dans cette histoire, elles vont être complémentaires et chacune aura besoin du soutien et du conseil de l’autre génération pour avancer, pardonner, et aimer.
Le portrait de trois générations de femmes aux prises avec l’amour, la culpabilité et la possibilité du bonheur.
L’écriture de Sonia Dagotor sait captiver le lecteur de la première à la dernière page sans avoir envie de poser le livre.
Ainsi, tout débute par un classique déjeuner dominical chez Catherine en région toulousaine. Justine, leur fille âgée de 22 ans, s’aperçoit que mamie Liliane n’est pas dans son état habituel. Elle semble préoccupée et ailleurs.
En effet, veuve depuis quelques années, Liliane fait d’étranges rêves ces derniers temps, faisant resurgir de douloureux souvenirs du passé.
Justine profite d’une dispute avec son petit ami du moment pour emménager
quelques jours chez sa grand-mère et découvrir ce qu’elle cache mais aussi pour
avoir les précieux conseils de Liliane sur les relations amoureuses et la quête
du grand amour. « Dis, Mamie, comment as-tu su que Papi était l’homme
de ta vie ? »
Pendant ce temps, Catherine, la fille de Liliane et maman de Justine se sent de
plus en plus attirée par son meilleur ami et collègue Pierre. Bien que son
couple batte de l’aile, elle ne souhaite pas tromper son mari et est plongée
dans une situation très difficile à gérer.
Même si parfois le dénouement de certaines aventures semble idyllique ou prévisible, ce roman choral est une jolie leçon de vie dans lequel les relations intergénérationnelles sont complexes mais touchantes.
Le lecteur plonge dans cette histoire sans forcément s’identifier à cette famille où la pudeur est toujours de mise, au risque de créer de nombreuses incompréhensions et de lourds silences.
Sonia Dagotor nous rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour dire un mot ou faire un geste tendre afin de renouer un lien. Ces trois portraits de femmes qui se soutiennent mutuellement dans les épreuves est émouvant.
Olivia Bellin-Zéboulon
A propos de l’auteur :
Mariée et mère de deux enfants, Sonia Dagotor est responsable marketing d’un centre commercial en région parisienne.
A priori rien ne la disposait à écrire des livres. Pourtant début 2013, lors d’une nuit d’insomnie, elle se lance le défi d’écrire une trilogie : Epouse, mère et working girl est né, une véritable saga en trois tomes édités en version numérique.
Après avoir fini sa trilogie lue par des milliers de lecteurs, elle publie Un vœu pas comme les autres en juillet 2016, avec lequel elle remporte le 3ème prix des « Plumes francophones », un concours organisé par Amazon, auquel 1173 autres auteurs participent. Ce quatrième roman trouve même un éditeur, City Editions, qui lui donne un nouveau nom : Un anniversaire au poil !
Son cinquième roman, Tout peut
arriver ou presque a conquis plus de 30000 lecteurs.
Son sixième roman, Sortez-moi de là publié en juillet 2018 est
resté n°1 des ventes en littérature humoristique durant tout l’été 2018. Une
nouvelle édition est parue en avril 2020, publié par la prestigieuse maison du
Cherche-Midi.
Ceux qui s’aiment finissent toujours par se retrouver
Éditions Le Cherche Midi, 272 pages, 16 euros