Après une dizaine d’années en tant que marchand Raphaël Durazzo ouvre un espace dédié au second marché dans le quartier Matignon / Faubourg Saint-Honoré, nouveau point de rendez-vous des collectionneurs français et internationaux.
La programmation s’articulera autour de thématiques réunissant des artistes d’après-guerre. L’adresse choisie est celle d’une ancienne boutique Pierre Cardin, qui a par la suite accueilli la galerie du Cirque. Rénové dans des tonalités chaudes – murs clairs et parquet en chêne -, le nouveau lieu s’articule en trois espaces : une première pièce principale qui constitue le cœur des expositions, un bureau – où sont également accrochés quelques tableaux -, et un petit salon-bibliothèque très cosy où collectionneurs et amateurs peuvent s’installer pour consulter un ouvrage ou boire un café.
Naissance d’une galerie :
« Il paraît qu’à 9 ans, j’avais le projet d’être galeriste. Je ne m’en souviens pas. On me l’a raconté récemment. Si on me l’avait dit plus tôt, je n’aurais pas travaillé dans la finance ! ».
Raphaël Durazzo a en effet débuté sa vie professionnelle dans le secteur bancaire. Cet univers n’était pas le sien. Très vite, il ressent l’envie de vivre cette passion pour l’art qui l’anime depuis toujours. Il suit des cours d’histoire de l’art en ligne le soir, rencontre des collectionneurs, des courtiers… Il discute, se renseigne, tisse progressivement son réseau, en France comme à l’international. Puis il franchit le pas et devient marchand, une activité qu’il exerce maintenant depuis une dizaine d’années.
« Je voulais faire quelque chose qui avait plus de sens et je me suis spécialisé sur le marché de l’art. J’ai compris que c’était possible lors d’un échange avec un marchand de tableaux rencontré à Londres. Sa liberté m’a inspiré ! ».
La première exposition, intitulée GERMANY,
est consacrée à l’identité allemande vue par les artistes au sortir de la
seconde guerre mondiale. Pour la rentrée le galeriste prévoit un accrochage
autour de la théorie de la couleur au Bauhaus. Sigmar POLKE, Georg BASELITZ,
Markus LÜPERTZ, Anselm KIEFER, Gerhard RICHTER, Thomas SCHÜTTE…
« J’ai envie de proposer des expositions que l’on a rarement l’habitude de voir. Je me fais un devoir de creuser les sujets. Je ne veux pas seulement vendre des œuvres, mais aussi raconter une histoire » explique Raphaël Durazzo qui a commencé à se passionner pour l’art allemand en découvrant les recherches du groupe ZERO, né à Düsseldorf à la fin des années 1950 sous l’impulsion de Heinz MACK et Otto PIENE.
Galerie Raphaël Durazzo, 23 rue du Cirque, 75008 Paris
Du mardi au samedi de 11h à 19 h