Rencontre avec Michael Vander Meiren ou « Le Bison lettré »
La première chose qui frappe lorsque l’on rencontre Michaël Vander Meiren est la puissance. Celle de son corps massif qu’il aura su exploiter dans nombre de rôles « taillés » mais aussi et surtout celle de sa voix. Une voix théâtrale, qui porte, envahit l’espace et votre esprit.
La réplique culte : « Lorsque les hommes d’un mètre quatre vingt et 80 kilos parlent, ceux d’un mètre soixante, 60 kilos écoutent », s’applique à merveille à cet homme qui affiche quelques centimètres et kilos supplémentaires mais auquel le charme confère une forme de douceur rassurante.
Cette forme de contraste sert le comédien, l’acteur mais également l’intervenant engagé de longue date qu’il est au sein de l’association Olympio. Son esprit, riche d’une vie pleine et d’innombrables lectures, se retrouve dans le leitmotiv de l’association, « Mieux comprendre pour mieux agir ».
Dialoguer, échanger, confronter pour convaincre ou grandir encore, Michaël Vander Meiren vit de cela, dans son métier, sa passion, mais aussi dans sa vie.
Homme lettré, cultivé, à l’humour aussi riche que le verbe, il est avant tout ouvert aux autres et plus largement à la vie dont chaque épreuve semble être un ressort supplémentaire à son accomplissement.
Si rien dans son environnement de jeunesse ne semblait le destiner à une carrière artistique (On peut même se demander si ce choix, ou plutôt cette orientation, n’était pas une sorte de refuge ou d’échappatoire), les textes, classiques et variés, qui vont l’accompagner dans sa jeunesse vont participer à construire l’homme qu’il est devenu, intimement et professionnellement.
Si son nom reste inconnu pour vous, son visage ne l’est probablement pas ! Sa carrière est riche de rôles, d’expériences, de réalisations.
Après avoir suivi les cours d’art dramatique Jean Périmony, il fait ses armes trois ans durant et pour 350 représentations de théâtre de rue et de cirque.
Suivront plus de 20 pièces de théâtre très variées, de « L’Odyssée » d’après Homère ou « L’Avare » de Molière jusqu’à « Scène de ménage » sur le thème de Guitry en passant par « les sœurs fatales » de lui, à la comédie Bastille.
Il mettra en scène également, dès 1994 avec sa première pièce écrite « Privé de dessert » et jusqu’à « Une femme de terrain » à Paris ou « La folle aventure » pour Avignon.
Si le théâtre est son « berceau », il est très vite devant la caméra, des courts métrages dès 1994 avec « Paris au printemps » de Ch.Atabékian jusqu’à « French Kiss » de John Gray en 2015, de la télévision dès 2000 avec nombre de séries, « Braquo » pour Canal +, « Joséphine ange gardien » pour TF1… et des docufictions tels « Les Verbatims » pour France TV.
Si le petit écran lui a donné plus de 40 rôles, et ce n’est pas fini puisqu’il est actuellement en tournage pour une nouvelle série, le cinéma n’est pas en reste avec une vingtaine de films dont certains « gros » tels « Taken 2 », « From Paris with love », « L’ennemi public numéro 1 »….
A tout ceci, mais ce n’est pas une surprise lorsque l‘on connait le personnage, s’ajoutent les publicités, pour lesquelles son physique et sa voix sont une aubaine, ainsi que le doublage voix pour des séries, documentaires…
Vous l’aurez compris, Michaël Vander Meiren est humainement riche et professionnellement complet.
Sa formation classique alliée à sa permanente curiosité du monde qui l’entoure en font un professionnel doué, ouvert, discret mais diablement efficace.
Le choix même de son agence est révélateur. Si toutes les grandes maisons seraient probablement ravie de l’avoir dans leur catalogue, lui a choisi une structure à taille humaine, proche de ses talents et qui place avant tout l’épanouissement de l’artiste avant le cachet. Pas étonnant d’ailleurs que l’on y retrouve un certain Christophe Malavoy, « Cave Canem » dirigée par Nadia Perrot, personne sensible, à l’écoute et totalement investie.
Un artiste à découvrir, redécouvrir et suivre….
Fiche professionnelle :
http://www.agence-cavecanem.com/artiste.cfm/314094_115_2-Micha%C3%ABl_VANDER-MEIREN.html
Association Olympio :
Cyril Perrain