Le 23 septembre 2016, c’est au premier étage de la Tour Eiffel que Daum France et le vigneron Jean-Claude Mas ont présenté le millésime de prestige, Astélia AAA, dans un flacon d’exception en cristal, avec un habillage unique de chaque bouteille par Christophe Heymann CHAP.
« La cristallerie Daum, fière de ses origines, son savoir-faire traditionnel et ses volontés avant-gardistes, Jean-Claude Mas, vigneron de la nouvelle vague qui réinvente une tradition du vin dans le sud de la France réunissent un contenant et un contenu d’exception. »
En 2013, Jean-Claude Mas amateur d’artisanat d’art, sur les traces du demiurge catalan eut l’idée de créer un flacon de cristal pour sa meilleure cuvée et confia le projet à Daum. Dans leur recherche d’excellence esthétique et technique. Il fallut plus de 2 ans pour concrétiser ce projet. La cuvée d’exception AAA 2015 sera finalement celle contenue par le flacon de Crystal Daum.
La cuvée AAA est produite à partir des meilleures vignes parmi les douze propriétés viticoles de Jean-Claude Mas : château Arrogant Frog, Clos du Moulinas, Clos de Savignac, Silènes, les Tannes, Crès Ricards, Teramas Astruc, Martinolles, la Ferrandière, Jérémie, Terre deNim ou encore Laurigat, autant de domaines étendus sur les terroirs du Languedoc.
Personnalisée par l’artiste Christophe Heymann, maître de la figuration narrative et de l’abstraction, édité en 30 exemplaires, chaque flacon porte un nom et sera mis aux enchères en primeur pour des œuvres caritatives dans 10 pays. Les bouteilles seront disponibles en février 2017, scellées à la cire, marquées d’un sceau unique et acheminées par son propriétaire dans un coffret personnalisé, accompagnées d’un bracelet en Or nominatif signé Pruniaux.
Marquant la rencontre entre un ambassadeur de l’Art Nouveau et le représentant d’un nouvel art dans le vin, après deux années de gestation et d’étude, cette bouteille de prestige donne ainsi un éclat retentissant à une aventure qui trouve ses racines dans l’artisanat d’art, le luxe et les valeurs nobles qui l’accompagnent.
L’artiste :
Christophe Heymann vient au monde à Fort Lamy (Tchad) le 4 août 1956. Quatre ans plus tard, face aux premières vagues de violence indépendantiste, la famille rentre en France. De la terre où il vit le jour, l’artiste gardera toujours une curiosité inassouvie et une confuse attirance. Cette vision rêvée d’une contrée prématurément quittée, inexplorée, restera source d’inspiration.
Racines arrachées, l’enfant est bercé entre Est et Sud de la France. Nulle part totalement étranger, nulle part tout à fait chez lui, il développe très tôt le goût de l’évasion. Petit, il voyage à travers les comics. Adulte, il parcourt le monde, s’immerge et repart, riche de souvenirs qu’il couche sur la toile.
Dès sa plus tendre enfance, la peinture s’impose à Christophe Heymann comme le don hérité d’un père artiste : Georges Heymann (1926 –2010) commence réellement à peindre en Afrique au début des années 50 où il vécu plus de 15 ans entre Maroc, Tchad et Sénégal. De retour en France il crée la galerie d’art «Wyler» en 1965 à Mulhouse grâce à laquelle il expose de nombreux peintres reconnus (Yves Bonnat, Douking, Renée Aspe, Yves Brayer,…). Lui-même gagne le 1er prix de peinture-sculpture «Dubonnet Bien-Vivre» en 1971 et ne cessera de peindre jusqu’à la fin de ses jours. Bien avant cela, l’hérédité sera transmise une seconde fois, à David Heymann, le frère de Christophe, aujourd’hui artiste-peintre en Bourgogne.
En 2005, l’artiste décide de s’installer à Clermont L’Hérault. C’est là désormais, niché entre les contreforts des Cévennes et la Méditerranée, que Christophe Heymann nourrit sa passion.
Reportage photo : Alain Robert