KM2 Arcueil Cachan
Projet du grand Paris
Le Grand Paris Express est le futur métro automatique de 205 kilomètres évalué à 28 milliards d’euros. Il est le seul chantier à être dirigé artistiquement par José-Manuel Gonçalvès directeur du Cent Quatre. Son but est d’associer l’art au génie civil. Une valeur ajoutée qui nous distingue des autres pays. La Société de Grand Paris et non la SNCF s’est occupée principalement de cela. Son objectif : la capacité d’aller en banlieue sans passer par Paris, chose qui n’existait peu auparavant. Ce métro sera conçu en numérique chose exceptionnelle. De plus, 2000 personnes travaillent déjà sur le projet avec plus 37 équipes d’architectes
La ville d’Arcueil et de Cachan feront parties de la ligne 15 sud du Grand Paris. La gare sera construite en-dessous du RER. En juin 2016, un autre évènement a vu le jour : KM1. Il a symbolisé le début du chantier de la ligne. L’année suivante, il en est le prolongement : nous voyons comment il a évolué.
Par-delà cette construction, c’est un levier important en matière de dynamisme économique qui permettra de nouveaux emplois mais aussi la venue de nouvelles entreprises.
Médiation culturelle avec les habitants
Associer le génie civil et l’art est une bonne idée pour rassembler du monde. Le soir, plusieurs spectacles étaient présents. Premièrement, nous avons eu le spectacle musical et acrobatique des Virevoltes de l’équipe de Lionel Pioline (athlète ayant été deux fois champion du monde olympique). Deuxièmement, la French Freerun Family des artistes en parkour. Enfin, Johan Lorbeer qui s’est suspendu dans le vide et la fanfare des Parpaigs perdus qui nous a joué des morceaux avec des cuivres.
Le repas était collectif et était organisé par Yes We Camp. Il était composé de gigot-bitume accompagné de pomme de terre en petite quantité pour satisfaire tout le monde. Certes ce n’est pas très vegan mais ce repas est une tradition de chantier rassemblant les acteurs.
La population était ravie, satisfait, l’optimisme semblait être le mot important de la soirée.
Guillaume Argiewicz, étudiant en production audiovisuelle à l’IESA.