Le bio en France
Agence BIO : La Bio change d’échelle en préservant ses fondamentaux
En amont du Salon de l’agriculture, Didier Perréol, Président de l’Agence BIO, et Florent Guhl, Directeur, lors d’une conférence de presse, ont présenté :
– Les résultats du baromètre 2017 de l’Agence BIO sur la consommation et la perception des produits bio,
– Les derniers chiffres de l’agriculture biologique et du marché des produits bio à fin 2016
– Les temps forts de la bio au Salon International de l’Agriculture,
– Des témoignages d’acteurs de la bio d’aujourd’hui qui agissent pour un développement ambitieux et porteur de sens
Le bio n’est plus un effet de mode. Lors de ce petit déjeuner – bio bien sûr -, les chiffres fournis pour 2016 nous éclairent sur ce qu’il représente en France à l’heure actuelle.
7 français sur 10 consomment régulièrement bio, soit 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires (20% de mieux en un an). Une sacrée évolution !
16% de surface bio exploitée en plus sur le territoire et 12% de producteurs de mieux. La croissance est historique.
Les raisons ? 83% des français font confiance à ces produits car ils sont sensibles à la préservation de l’environnement, au bienêtre des animaux et à la consommation de produits plus naturels et meilleurs pour la santé. Et le chiffre le plus rassurant, 96% veulent maintenir, voire augmenter, cette consommation. Un plébiscite qui s’inscrit donc dans la durée.
76% de la consommation bio est produite en France et les produits phares restent les fruits et légumes, les produits laitiers, puis les œufs et l’épicerie. Sans oublier les produits non alimentaires (cosmétiques, textiles…)
2 nouvelles priorités, l’envie de proximité, donc acheter du bio local, et des attentes hors domicile, comme manger bio au restaurant ou dans les cantines, hôpitaux…
Des inconvénients? Pas vraiment. Si l’agriculture biologique nécessite environ 60% de main d’œuvre supplémentaire, cela a créé plus de 100 000 emplois en équivalent temps plein. Et les magasins spécialisés représentent désormais 31% de la consommation.
Parlons tarifs : le bio a forcément une valeur ajoutée. Mais manger bien n’est pas forcément plus cher et ce grâce à des habitudes d’achat plus raisonnables et par le choix de produits de saison et de proximité qui limitent les coûts (directement à la ferme ou chez les artisans).
Et au niveau européen, l’écart avec le leader allemand rétréci (9,48 milliards d’euros soit 30% de la consommation bio contre 7 milliards et 20% chez nous)
C’est bio la vie et cela devrait donc perdurer !
En savoir plus sur cette étude : http://www.agencebio.org/
Olivier Freulon