L’échappée belle
Ne cherchez plus la merveille de la rentrée, elle est là sur vos écrans mais dépêchez-vous car ce type de production ne reste malheureusement jamais très longtemps à l’affiche. D’autant que le sujet traité n’est a priori pas très glamour : celui de le vieillesse et de la dépendance qui en découle. L’un est atteint de la maladie d’Alzheimer, l’autre d’un cancer. Pas folichon mais croyiez-vous qu’il en fallait si peu pour clouer ces deux-là au sol ? Ce couple de septua s’embarque dans un road-movie poignant et drôle, au grand dam de leurs enfants pétrifiés à l’idée qu’il pourrait leur arriver malheur. Eux s’en tapent comme d’un guigne, lucides de leur état alors tant qu’à atteindre le bout du chemin, il faut le faire avec panache au bras de l’amour d’une vie entière. Oh bien sûr on règlera bien quelques comptes, on ressortira même quelques rats crevés du tiroir. Mais on se soutiendra jusqu’au bout, on s’aimera à en crever, dans la tendresse totale qui donne tous les courages. Voilà bien longtemps que je n’avais pas pleuré et ri devant un bon film aussi magistral. Courrez voir « L’échappée belle » avec les sublimes Helen Mirren et Donald Sutherland.
Le pitch : Les années ont passé, mais l’amour qui unit Ella et John Spencer est resté intact. Un matin, déterminés à échapper à l’hospitalisation qui les guette, ils prennent la route à bord de leur vieux camping-car et mettent le cap sur Key West. Ils découvrent alors une Amérique qu’ils ne reconnaissent plus… et se remémorent des souvenirs communs, mêlés de passion et d’émotions.
L’échappée belle
Réalisateur : Paolo Virzi
Bande originale : Carlo Virzì
D’après le livre The Leisure Seeker écrit par Michael Zadoorian paru en 2009.
Avec : Joshua Mikel, Chelle Ramos, Gabriella Cila, Robert Walker Branchaud
Première sortie : 4 janvier 2018
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