Vodka Le Baron
Une sculpture de verre ! Je me suis d’abord émerveillée – le mot n’est pas trop fort – devant cette magnifique bouteille.
Puis j’ai dégusté le breuvage transparent – de la vodka – m’attendant à avoir le gosier enflammé… fraîcheur, parfum, notes fleuries suaves puis douceur et onctuosité.
J’ai voulu en savoir plus sur la bouteille et la vodka.
Frédéric Garnier, le créateur et inventeur, m’a répondu que ce serait beaucoup trop long à expliquer…. puis, passionné, il m’a raconté la genèse.
Tout d’abord, c’est au cœur de la Charente, que « cette vodka d’exception est élaborée dans des conditions uniques par des maîtres de chais au savoir-faire ancestral, à partir de blé entier et d’eau puisée dans la nappe du Cénomanien – distillée 6 fois, la dernière en méthode charentaise alambic, ce qui lui confère une rondeur et une finesse inégalable ».
« Une robe limpide, translucide, brillante et nette. Un nez fin, élégant, des connotations légèrement fruitées. Mise en bouche franche, directe, tranchante avec une pureté inouïe. Aucune agression, ni faux goût qui souvent nuisent au palais. Une belle présence avec une certaine suavité qui flatte. Une belle persistance qui appelle à redéguster petit à petit lentement pour mieux découvrir et apprécier. À servir glacée mais surtout sans glace. » Jean-Pierre Rous, Maître Sommelier de France.
Quant à l’histoire de la bouteille, il a fallu 4 années avant que celle-ci n’apparaisse ! avec les rotondités, la fabrication fut très difficile. Mais le résultat est là !
Pourquoi ce modèle ? Frédéric Garnier a pu remarquer dans les soirées qu’il y avait peu de bouteilles de prestige pour la vodka. « Le baron Garnier » représente un personnage, un baron, titre qui, pour lui, incarne l’élégance et le luxe.
Il a voulu de même une vodka particulière – distillée à l’alambic, à la façon charentaise, dans des fûts utilisés pour le cognac, afin d’atteindre une qualité d’alcool exceptionnelle.
Cette vodka est à déguster pure, bien fraîche, surtout pas avec des glaçons ou en cocktail – ce qui serait plus que dommage…
Véronique Grange-Spahis
http://www.lebarongarnier.com/