Pour sa première édition, Urbain de Paname regroupe une trentaine d’artistes français et internationaux : des confirmés bien connus du grand public, ainsi que d’artistes émergents. Cette présentation d’un genre nouveau permet de mettre en avant les passerelles naturelles entre l’art contemporain et l’art urbain, de l’art éphémère à celui qui s’inscrit dans l’histoire.
Les œuvres, exposées dans un espace de 2000m2 sans délimitation, se dévoilent ainsi librement –une balade comme autant d’interprétations au fil des découvertes…
Entre workshops d’artistes, showcases et Dj sets exclusifs, Urbain de Paname est un espace de vie à part en entière pour toute la famille en plus d’une exposition. Des nombreux ateliers créatifs sont aussi proposés tous les samedis après-midi.
Les artistes :
Banksy : depuis les années 1990, il utilise la peinture au pochoir pour faire passer ses messages, qui mêlent souvent politique, humour et poésie. Ses œuvres sont des images humoristiques, parfois combinées à des slogans. Le message est généralement anarchiste, antimilitariste, anticapitaliste ou antisystème et ses personnages sont souvent des rats, des singes, des policiers, des soldats, des enfants, des personnes célèbres ou des personnes âgées.
Frank Shepard Fairey ou Shepard Fairey, également connu sous le pseudonyme Obey. En utilisant le slogan The Medium is the Message emprunté à Marshall McLuhan, Fairey est devenu l’un des artistes les plus connus des années 2000.
De son vrai nom Brian Donnelly, Kaws concilie les références aux icônes de la culture pop (les Simpson, les Schtroumpfs, Bob l’éponge), l’énergie frontale des peintres urbains (yeux en croix, crâne de pirate) et des moyens de production à grande échelle typiques du pop art.
Invader : Sa démarche artistique — L’invasion — a commencé le jour où il a posé le premier Space Invader dans une rue de Paris, près de la place de la Bastille en 1996. Cette œuvre, maintenant recouverte d’une couche d’enduit, est pour l’artiste devenue un Space Invader fossilisé, pris dans les sédiments de la ville.
Nicolas Bianco s’intéresse avant tout aux symboles et icônes de la culture populaire et de la street culture qui ont bercé son enfance et son adolescence. Il donne forme à ses souvenirs dans des sculptures en marbre qui font revivre les années passées.
Marine Bonamy réalise des œuvres sur des supports variés en passant de la toile à des œuvres in situ, ou encore de la peinture sur textile au dessin digital. Elle réalise des fresques murales en intérieur et extérieur notamment en France, Suisse et Canada.
Victor Cord’homme explore le monde et les mondes dans leurs multiplicités, et continue, dans un geste sans cesse renouvelé, de mêler peinture, dessin et sculpture.
Alexander Deanesi apporte aux techniques traditionnelles de peinture une touche de modernité inspirée du Pop-Art et de l’art urbain. Ironique et parfois cynique, il puise son inspiration toujours avec passion et pour l’amour du Beau.
Martin Ferniot compose ses dessins de hachures et/ou de couleurs verticales qui dévoilent et superposent des personnages aux allures transparentes. Ils sont les acteurs d’un monde en agitation où ils semblent pourtant s’effacer, s’éteindre.
Revisitant les chefs d’œuvre du mouvement Pop Art et retranscrivant l’énergie urbaine sur ses toiles, Loïc de Floch, de son nom d’artiste Fenx, introduit des points de réflexions sur la société grâce à des phrases cachées, des dessins clins d’œil ou encore des indices contenus dans les titres des créations.
S’amusant de la culture populaire qu’il chérit et décrypte au travers de son travail, Jean-Samuel Halifi travaille différents supports et s’intéresse principalement à la sculpture et à la peinture. Tantôt jouets à taille d’Homme tantôt humains minuscules, ses œuvres questionnent les normes sociales.
Jojo Le Petit Prince pose un regard sur le monde qui l’entoure et qui nous entoure. Derrière un univers coloré et bouillonnant, ses tableaux ne jugent pas. C’est un voyage onirique qui nous est proposé, le monde graphique et psychédélique de Jojo nous questionne.
Tom Lellouche est plasticien, scénographe et cinéaste chevronné qui se spécialise dans les sculptures interactives dans l’espace méticuleusement réalisées à partir de matières organiques.
L’univers surréaliste de Loraine Motti est surréaliste, avec ses personnages aux attitudes joueuses, en mouvement ou figés, seuls ou accumulés, en action ou méditant, comme mille interfaces de nous-mêmes.
Damien Moulierac transforme la matière et change son rapport cyclique à la nature. Il rend le périssable et le consommable solide afin qu’il garde son aspect dans le temps tout en conservant sa soumission à l’oxydation.
Maxime Mouroux réalise des tapis en laine tuftés qu’il conçoit à la manière de tableaux. Les thèmes varient au gré de son inspiration ou des collaborations : géométries, paysages, architectures, graphismes originaux…
La couleur est un élément essentiel dans le travail d’Émile Orange qui lui permet d’exprimer les fascinations et les inquiétudes qui le traversent. L’utilisation de pigments fluorescents rendent sa peinture difficilement reproductible, on ne peut profiter pleinement qu’en se trouvant face à elle.
Le travail de Salomé Partouche s’axe principalement autour de l’idée de l’étrangeté, du corps, du supposé moche, et des discours qu’ils incombent.
Les œuvres de Laurent Perbos interrogent la manière dont les choses de l’ordinaire, une fois revisitées, se découvrent plus comme un récit que comme une image. Un monde dans lequel les choses ont subi une métamorphose tant formelle que philosophique créant des œuvres ambivalentes, aussi bien mentales que visuelles.
En confrontant des symboles de la culture du XXIème siècle à l’art ancestral de la mosaïque, Kid Pier exprime la notion de témoignage, concept central et partagé dans l’ensemble de ses œuvres.
Avec une partie de son style pictural issue de la peinture classique et des portraits de la noblesse de l’époque, et un langage visuel qu’il applique à une culture liée à la rue et à ses codes, la pratique de Clément Poplineau prend forme autour de notions très actuelles d’oppression, de pouvoir, de révolte et de luttes de classes mais aussi d’éducation à l’art.
Lucas Price (Cyclops) a fondé le crew de Burning Candy à Londres.
Stoul développe l’art géométrique multicolore dans lequel elle compose des visuels entre abstraction et figuration, où chacun peut laisser voguer son imagination.
Tanc considère que l’art de la rue est éphémère et que l’action est plus importante que le résultat. Pour lui, « artiste est un mode de vie », l’investissement doit donc être total et l’intégrité absolue.
Xkuz inscrit ses premiers tags sur les murs en 1998, le début d’une dizaine d’années d’activisme, principalement sur les murs bordant les routes et les voies ferrées des Hauts-de-France.
Du vendredi 18 novembre 2022 au samedi 18 février 2023
Patinoire de Saint-Ouen, 4 rue du Docteur Bauer, 93400 Saint-Ouen
Du mercredi au samedi de 10h à 20h – dimanche de 10h à 19h
photos : Véronique Spahis