Les Funambules, galerie d'art

Les Funambules

L’histoire commence en 2004, en plein centre de la ville de Vannes, où Matthieu et Nathalie Bobin fondent leur première galerie d’art sur la rive gauche du port. En 2009, ils déménagent au cœur du marché et ouvrent Les Funambules, en face de la Halle aux poissons.

Les galeristes : Matthieu et Nathalie Bobin

Baigné dans le monde de l’art depuis son plus jeune âge, Matthieu sort diplômé de l’école supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg, il démarre comme illustrateur et graphiste. Rapidement, il monte ses premières expositions. Pour lui, « l’art est un truc qui se nourrit dans l’enfance. Je trainais souvent dans les musées » avoua t-il en souriant. Aujourd’hui, Matthieu est artiste pour sa galerie.

Après des études en communication, Nathalie travaille pendant plusieurs années dans les relations presse et l’événementiel : « On est assez complémentaires ».

C’est donc en 2004 que le couple se lance et ouvre leur galerie, ayant à cœur l’idée de vouloir faire avec leur sensibilité, avec des choses qu’ils aiment et qu’ils veulent défendre.

La galerie :

« L’idée était de présenter d’autres artistes pour créer des échanges, rencontrer d’autres personnes, pas juste un atelier d’un artiste, et pas juste une galerie ». C’est chose faite puisque qu’aujourd’hui, une quinzaine d’artistes de tout horizon viennent enrichir les murs de la galerie.

Cette dernière mise sur des artistes vivants et assez jeunes. Tous leurs artistes sont des professionnels de l’art, c’est d’ailleurs leur premier critère de sélection. Cela n’a rien à voir avec la qualité du travail, c’est seulement une question d’engagement sociale. Pour Nathalie et Matthieu, l’obstacle majeur réside dans le fait de ne trouver que des artistes qui ne se marchent pas sur les pieds, ils veulent proposer des choses différentes.

Leur principale difficulté est de garder l’équilibre de la sélection, l’équilibre d’accrochage. Ils ne se laissent pas embarquer par des travaux qui n’iraient pas avec le reste : « c’est ce qui fait notre identité, c’est ce qui fait que les gens s’y retrouvent quand ils entrent dans la galerie ». Pour Nathalie, le secret est là.

Les Funambules tire son nom d’un projet d’illustration autour d’une nouvelle de Jean Genet qui s’appelle Le Funambule. Pour Matthieu, cela a toujours été un thème récurrent, le cirque, l’équilibre : « on a beaucoup de tableau sur ce sujet là ». C’est aussi la métaphore de leur aventure, celle d’embarquer à plusieurs sur ce fil, sur ce projet un peu bancal dans lequel ils ne savaient pas où ils allaient.

La galerie bénéficie d’un noyau de clients fidèles. Le fait d’être situé au cœur du marché leur apporte un double avantage. Ils profitent à la fois d’une clientèle de passage mais aussi d’une clientèle locale qui ne seraient peut-être jamais rentrées dans une galerie : « les gens rentrent et posent leur caddie… et on encourage ça, le caddie à l’entrée ». Ils se présentent comme n’importe quel autre commerce.