Art to go !

Art to go !

Art to go ? Art to go !

Pourquoi faut-il attendre la fin d’une exposition pour récupérer l’œuvre acquise ?
Pourquoi ne pas profiter tout de suite de son coup de foudre artistique et repartir avec ?

C’est le but de « Art to go ! » : une œuvre vous plait ? Vous la payez et repartez avec aussitôt. Qui plus est, non seulement, cette exposition propose des œuvres aux prix très accessibles (à partir de 70 €) mais les 3 artistes ont  une actualité très riche en ce moment à Paris, Bordeaux, Cagliari ou Servies en Val : des valeurs sûres !

En cette période estivale, vous cherchez un cadeau à offrir aux amis ou familles que vous allez visiter ?  Nul doute que vous trouverez votre bonheur !

Art to go !

Les artistes – François Duel, Catherine Ludeau, Sophie Sainrapt – partagent un univers  cher à Baudelaire  où la sensualité rejoint la rêverie.

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté »

Véronique Grange-Spahis

Les artistes :

François Duel
Dans les années 8O, François Duel se lance dans le design, inventant un mobilier mêlant matériaux industriels et nobles. Un esthétisme pur et brut à la fois où la transparence joue un rôle important pour dévoiler équilibre, cohérence, forme et rigidité de l’objet. Il est exposé à la Galerie du Pont Neuf à Paris, à la Fondation Paul Ricard, à la Galerie Arcelor à La Défense. Il fait partie des jeunes créateurs de Maison et Objets. En marge de son travail de designer, il imagine des suspensions arachnéennes et des sculptures futuristes, Tiki et guerriers travaillés dans des feuilles de métal. Certains objets sont au croisement du design et de l’art comme sa chaise méridienne en métal croisé.

Il met fin à sa carrière de designer dans les années 2000 et choisit de s’engager auprès d’autres artistes. Il devient chargé de mission pour l’art contemporain à la Ville d’Issy-les-Moulineaux.

En 2016 Il renoue avec l’art, porté par une envie de nouveaux matériaux, simples, légers, essentiels. Il revendique volontiers son appartenance à l’art moderne. Ses œuvres présentent un aspect primitif du dessin, traits uniques et épurés, travail sur la simplicité des corps et des visages, l’expressivité est laissée aux détails qui apportent une touche de couleur et recréent la réalité.

Les œuvres présentées ici sont une carte blanche à la féminité. Nudité, pudeur, mouvement, moues et regards expressifs donnent vie à ces centaines de femmes réunies pour une danse langoureuse. Le calme et la douceur priment dans cette ronde sensuelle.

Les formats sont petits. Certaines œuvres sont construites comme des puzzles en rassemblant plusieurs tableaux en polyptyques de quatre à neuf pièces.

Catherine Ludeau
Comme à l’abri du temps, Catherine Ludeau occupe un espace, une alcôve de paix, où l’on se sent chez soi sans y avoir été invité au préalable.

Dès le premier regard, ses tableaux font leur ouvrage d’apaisement, d’émerveillement et l’on désire les avoir auprès de soi pour puiser chaque jour l’énergie sereine qu’ils délivrent.

Catherine Ludeau était styliste en dessin de tissus, papier peint et illustratrice. En 1981  elle se met à l’aquarelle, en « étudiant » la nature de près. Après plusieurs commandes de portraits à la sanguine et d’aquarelles, Catherine Ludeau choisit la peinture à l’huile abstraite en 1995. Son but étant d’extraire l’émotion en éloignant tout parasite.

En 1999 elle a comme une illumination, et voit « les lumières » ! Elle se met à peindre avec frénésie. La peinture devient sa raison de vivre, son jardin secret. Elle est obsédée par l’idée d’avoir à exprimer tout ce qu’elle a en elle. La visite de l’exposition Rothko la même année ne fait que la confirmer dans sa recherche. L’œuvre de Pierre Soulage, qu’elle découvre, la fascine. Elle effectue beaucoup d’expériences, de croquis, d’essais de toutes sortes…. elle recherche des matériaux, des techniques – parfois très fantaisistes ! – pour concrétiser sa recherche. Elle utilise déjà la résine « cette matière tellement idéale et lumineuse que c’est juste un rêve ».

C’est en septembre 2011, que Catherine Ludeau découvre un bidon de résine oublié, vestige de ses expériences passées. En retrouvant ses anciens croquis, elle s’aperçoit qu’elle poursuit finalement toujours son projet, même avec plusieurs années de gestation ! Depuis, elle travaille avec la résine et continue d’explorer.

Sophie Sainrapt
Reconnue pour louer le corps féminin avec sensibilité et lyrisme, Sophie Sainrapt est une peintre française née en 1960. Diplômée en DEA d’études politiques, elle mènera une carrière jusqu’au Sénat. Sophie Sainrapt étudie en parallèle la peinture et la sculpture chez Hashpa et Alain Marie.

C’est en 1995, qu’elle ouvre son propre atelier parisien. Elle développe de plus en plus son travail sur le nu, la sensualité et bientôt, l’érotisme.
Au début des années 2000, grâce à la rencontre de Pascal Gauvard et Nicolas du Mesnil du Buisson, fondateurs de l’Atelier Pasnic, Sophie découvre le monotype. Son imagination déborde, s’enflamme, et elle expérimente toutes sortes de techniques de gravure, des plus anciennes aux plus modernes. Avec Nicolas, elle grave son premier ouvrage de bibliophilie à partir des poèmes érotiques de Verlaine, Les amies, Femmes et Hombres.

Du modèle dévêtu devant elle, Sophie Sainrapt n’en transcrit le plus souvent qu’une partie. Des traits du fusain que rejoignent les coulures du pinceau, c’est avec son corps que Sophie peint, avec son cœur que ses nus féminins se transforment et exultent. Dans les dessins présentés aujourd’hui sa palette s’est enrichie de couleurs chaudes comme cet orange qui explose et transcende le nu. Ce nu dont le désir – les désirs – s’offre à nous, se dévoile et se cache sous le lavis et l’encre de Chine

Artiste protéiforme, elle embrasse différentes techniques : dessin marouflé, céramique, gravure, linoléum…

Sophie Sainrapt illustre de nombreux ouvrages de bibliophilie (autour d’Eros et ses jardins des délices). Parmi elles, on relève : les éditions Pasnic, Renard pâle et Area… Elle signe les illustrations de Paul Verlaine, Jean de la Fontaine, George Bataille, Pierre Louys, Christian Noorbergen… De nombreuses galeries parisiennes convient l’artiste à exposer sur leurs murs. L’artiste embrasse aussi une carrière à l’international : elle expose en Corée, en Chine, au Japon ou encore à Bruxelles…

vernissage mercredi 12 juillet 2017

exposition du 13 au 30 juillet 2017

Galerie, 11 rue Chapon, 75003 Paris – du mardi au dimanche de 14 h à 19 h