Il y a des rencontres qui peuvent changer le cours d’une vie.
C’est ce qui est arrivé au narrateur lorsque ses pas croisent ceux d’Hélène à Venise. Il est attiré par sa silhouette juvénile et sa démarche.
Un verre et un dîner puis la nuit les sépare. Qui est-elle ? où habite-t-elle ? comment la revoir ?
Commence alors une véritable enquête pour retrouver celle qui l’a subjugué. Le jeune retraité part à sa recherche avec les indices en sa possession, piochés au cours de leur discussion. De Venise à Langres, en passant par Paris, New-York, Berlin et Dijon, le roman entremêle passé et présent, musique et peinture, histoires de famille et d’amour, … tout ce qui construit une vie, celle d’Hélène.
« Des heures sombres de la guerre aux années quatre-vingt-dix, l’auteur de ce roman troublant parcourt un demi-siècle de passion, de chant lyrique, d’orgue néoclassique, de peinture flamande, de musique de Richard Strauss et Jean-Sébastien Bach, de rencontres avec des experts en peinture ancienne, un galeriste vénitien et les enquêteurs des polices française et italienne. En point d’orgue, Hélène, elfe fantomatique, chanteuse lyrique insaisissable, avec laquelle le narrateur vit une passion à éclipses, au fil de sa poursuite d’un tableau flamand volé. D’une génération l’autre, les amours de Mariette, de Lawrence, d’Hélène et du narrateur seraient-elles le fruit du destin ? De Berlin occupé à Paris, de la forêt haut-marnaise à New York, de Langres à Venise, ce roman nous plonge au cœur des amours sublimées, de l’enchantement de l’art, de la nostalgie des rêves inassouvis. »
Roman où l’histoire a rendez-vous avec l’Histoire, où les passions sont omniprésentes, amoureuses, musicales, artistiques ; un roman de rencontres avec des galeristes, des conservateurs, avec l’art, des choix consentis ou endossés ; un roman avec un côté polar… parce que rien n’est aussi simple dans un monde réel.
Ce premier roman est un délice à lire. On ne peut s’empêcher aussi d’y entendre des bribes de musique ou d’y admirer le tableau seulement décrit…
L’auteur :
Philippe Serrier est médecin pneumologue à l’hôpital Cochin à Paris. Il est né en 1948, a pratiqué l’orgue en amateur et se passionne pour la musique vocale et instrumentale. Il voue une grande admiration aux peintres des écoles du Nord. Il est amoureux de Venise et n’a pas oublié les attaches familiales en Haute-Marne dont sa famille est originaire. Il est l’auteur de nouvelles publiées par des revues spécialisées dans cette forme de littérature et vient d’achever l’écriture d’un roman « autour du Grand Meaulnes ».
Hélène en point d’orgue de Philippe Serrier
Editions L’Harmattan – Collection : Rue des écoles – 224 pages – 20, 50 €