Omni Sciences, curiosité scientifique

Pas besoin d’être scientifique, il suffit juste d’être curieux pour être intéressé par les découvertes médicales, astronomiques, biologiques, génétiques et toutes les nouvelles technologiques. Malheureusement ces informations sont parfois abscontes ou rédigées dans la langue de Shakespeare. Heureusement, maintenant nous disposons de la nouvelle revue trimestrielle Omni Sciences. Disponible en kiosque depuis le 17 avril, elle a pour vocation de vulgariser avec humour, les sciences. Elle s’adresse à tout adulte quelque peu curieux.

Pour son premier numéro, le journal nous recense plusieurs découvertes qui le furent par inadvertance, le terme exact est sérendipité. On nous explique d’ailleurs ce que signifie le terme sérendipité : « trouver quelque chose de plus performant ou même totalement différent de que ce que l’on recherchait à l’origine ».

Pour illustrer ce terme, la rédaction nous liste plusieurs scientifiques qui recherchaient tout autre chose que leurs découvertes.

Ainsi l’américain Fred Fielding et le suisse Marc Chavannes travaillaient sur un papier peint en relief. Ils eurent l’idée de coller deux rideaux de douche, mais le résultat ne pouvait guère être utilisé comme tapisserie. En revanche, le papier peint contenait de nombreuses petites bulles d’air, c’est ce qui a permis de créer le papier bulle qui permet d’emballer et transporter avec sécurité toutes sortes d’objets fragiles. Dans le même ordre le chimiste Harry Coover recherche un plastique ultra transparent. La nouvelle matière plastique qu’il met au point est bien transparente. Malheureusement, elle adhère à tout, même la peau, ce de manière irréversible. Mise de côté dans un premier temps, cette découverte sera utilisée comme adhésif et prendra le nom de Superglue. Son pouvoir adhésif est tel qu’il sera utilisé par l’armée américaine pour refermer les plaies, stopper les hémorragies, durant la guerre du Vietnam.

Le magazine nous présente une dizaine d’inventions créées pour les voyages dans l’espace qui sont devenues maintenant une aide de tous les jours.

Ainsi le filtre à eau a été conçu pour que les astronautes puissent consommer de l’eau toujours potable même après avoir stagné dans des réservoirs et être additionné de produits chimique désinfectant. Pour purifier l’eau, la Nasa a utilisé un filtre à charbon, le même que l’on retrouve dans les appareils qui actuellement purifier notre eau.

Les voyages dans l’espace sans supercalculateur sont impensables. Seulement, en 1958, un ordinateur de la Nasa occupe la place de trois réfrigérateurs. De fait, la découverte des circuits intégrés intéresse fortement la Nasa. La miniaturisation de circuits intégrés permettra de créer un ordinateur de 30 kg qui sera embarqué dans la fusée Apollo, le premier ordinateur de bord embarqué.

Il en sera de même pour le joystick, l’ami indispensable des joueurs qui doit son origine à la télécommande rotative mise au point pour alunir.

Un tel journal ne pourrait exister sans de superbes photos, telle celle représentant un champ de chrysanthèmes au Vietnam, dont les fleurs ne sont pas plantées dans le sol mais dans des paniers en bambou ce qui leur permet de survivre aux nombreuses crues qui inondent cette parcelle de 500 hectares.

Avec ses 144 pages, ce magazine rebaptisé FullSciences est disponible par abonnement et en kiosque à 9,90€. Dans le second numéro paru ce mois-ci, ce sont 50 merveilles qui s’offrent à nous

Barbara Ates Villaudy