Couleur du faste et du luxe mais aussi du pouvoir et la cupidité, l’or est assimilé au soleil, à l’immortalité ou encore à la lumière.
« Il est l’or Monseignor ! »
Du masque funéraire royal à la scène biblique, en passant par un portrait d’apparat
ou même de simples toilettes, l’or fascine et a envahi l’art : mosaïques
byzantines, parures aztèques, retables de Giotto, portraits de Rembrandt,
monochromes de Klein, art néo-kitsch de Koons… On l’utilise pour traiter tous
les sujets et orner toutes les matières. Il se pare des plus grandes richesses
pour appuyer notre imaginaire ou pour dénoncer le consumérisme de notre
société. Mais notre fascination pour l’or ne réside-t-elle pas dans cette
contradiction ?
Du masque de Toutankhamon au Baiser de Klimt, l’or a envahi l’art : mosaïques byzantines, parures aztèques, retables de Giotto, portraits de Rembrandt, monochromes de Klein, art néo-kitsch de Koons…
Dans ce livre richement documenté, l’auteur raconte l’histoire de cette couleur à travers les siècles et les cultures ainsi que sa représentation géographique artistique dans le monde. On y retrouve des œuvres incontournables (Masque funéraire de Toutânkhamon, Masque d’Agamemnon, Fragment de mosaïque, La Vierge et l’Enfant en majesté, L’Annonciation, Le Prêteur et sa femme, Barbara Radziwill, Danaé recevant la pluie d’or, Vierge à l’Enfant, Portrait d’une Vénitienne, La galerie des Glaces, L’Homme au casque d’or, La Mort de Sardanapale, Le Bouddha, Le Baiser, etc.) autant que plus inattendues.
Dans « Or » ce ne sont pas moins de 40 œuvres présentées, un beau panorama de l’histoire de l’or dans l’art.
Sorti à l’automne dernier, clair et concis, un beau livre à mettre en toutes les mains !
Hayley Edwards Dujardin :
Diplômée de l’École du Louvre et du London College of Fashion, Hayley Edwards-Dujardin est historienne de l’art et de la mode. Elle nous livre une lecture novatrice de l’art : légère, riche en anecdotes, distillant une érudition mesurée.
OR, de Toutankhamon au baiser de Klimt, par Hayley Edwards Dujardin
Editions du Chêne, collection « ça c’est de l’art » – 108 pages – 14, 90 €