Pauline Bouquin, écrivaine

Elle écrit des histoires depuis qu’elle sait tenir un crayon. Son désir ? Laisser sa trace, marquer l’histoire. Pauline Bouquin, de son nom d’auteure, ne cesse d’écrire depuis son plus jeune âge. Future diplômée de l’ESIT, ce n’est pas la traduction, mais l’écriture de ses propres œuvres, qui semble lui tendre les bras.

Elle conçoit son roman Doubles Jeux, publié le 21 septembre 2019, comme un exercice de style. Ce genre romanesque indémodable domine le marché actuel du livre. C’est la raison pour laquelle elle choisit la publication électronique pour son premier ouvrage. S’assurer une grande visibilité afin d’être enfin connue du public et démarrer une carrière dans l’écriture.

“Ce qui m’inspire au quotidien ce sont tout simplement les relations entre les personnes, comme dans le métro. Une bonne idée peut même surgir lorsque je fais mes courses, ce n’est pas exclu. Ce sont aussi les lieux. Souvent une phrase bien tournée de quelqu’un, un ami, peut me faire penser  » Tiens ! voilà un bon incipit, voilà une bonne idée.”

C’est sans doute la raison pour laquelle son roman suscite l’enthousiasme du public, une proximité presque réaliste. Elle réussit avec brio à distiller les informations, les indices, et permet à son lecteur de redécouvrir le thriller dans un seul souffle. L’enquête s’ouvre.

Après bientôt 2000 exemplaires vendus en à peine quatre mois, comment justifier le fait qu’elle n’ait attiré l’attention d’aucun éditeur lors de ses précédentes démarches avant l’auto-édition ?

Pauline Bouquin confie que, sans lettre de recommandation d’un auteur ou d’un éditeur, pénétrer le cercle très fermé des maisons d’édition  est un chemin rude. Pourtant, selon l’Express, un auteur vend en moyenne 500 exemplaires de son premier livre : la jeune femme brise le plafond de verre, à l’instar de seulement 6 à 7 % de auto-édités. Un exploit.

“Je me sens plus écrivain qu’écrivaine malheureusement. J’ai remarqué que les femmes autrices étaient plus souvent prises au sérieux quand elles utilisaient le substantif masculin”. De plus, difficile de se sentir légitime lorsqu’on ne passe pas par le chemin classique des maisons d’édition. Pour autant ça n’est que le début. Ayant maintenant accédé à la deuxième marche du podium des ventes d’ebooks Amazon, la jeune femme fait parler d’elle dans les cercles de jeunes chroniqueurs spécialisés dans la lecture, tant sur Facebook qu’Instagram. Si Pauline Bouquin ne se croit pour l’instant pas légitime, elle semble pourtant bel et bien l’être, désormais. Fin de l’enquête.

Sixtine Bénatier

Crédits photographiques: Pauline Bouquin

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