La vache qui rit à la FIAC
Oui j’avoue, j’ai craqué et n’ai pu m’empêcher de rapporter une œuvre de la FIAC – qui s’est tenue du 19 au 24 octobre 2016 au Grand Palais – un véritable coup de cœur !
Il s’agit de la 3ème Boîte Collector de La vache qui rit® réalisée par artiste britannique Jonathan Monk.
Le projet Boîtes Collector :
Dès ses origines, la célèbre marque française La vache qui rit® a entretenu des rapports privilégiés avec les artistes. En prévision de son 100ème anniversaire en 2021, elle engage chaque année, depuis 2014, des collaborations avec de grands créateurs contemporains. Après Hans-Peter Feldmann et Thomas Bayrle, c’est à l’artiste britannique Jonathan Monk qu’a été confiée la réalisation de cette 3ème Boîte Collector.
Les Boîtes Collector sont considérées par les artistes qui les créent comme des œuvres à part entière que les consommateurs ont la possibilité d’acheter au prix habituel d’une boîte de 24 portions.
Lors de leur mise en vente, les Boîtes Collector offrent ainsi un double choix : en manger le contenu, selon les bonnes habitudes de tout un chacun, ou les collectionner parce que simplement belles et originales ou en raison de l’intérêt plus averti que peuvent porter les amateurs d’art contemporain au travail d’un artiste de renommée internationale.
Cette mise à disposition de l’art contemporain auprès du plus grand nombre, de façon originale et décalée, caractérise les actions de Lab’Bel, Laboratoire artistique du Groupe Bel créé en 2010.
L’artiste Jonathan Monk :
Né à Leicester en 1969, Jonathan Monk vit et travaille à Berlin. Dans son travail, il réexamine, s’approprie et remanie des œuvres iconiques de l’Histoire de l’art du XXe siècle avec humour et mordant.
S’exprimant en 2009, il définissait ainsi sa démarche : « Le processus d’appropriation est quelque chose auquel j’ai fait appel et que j’ai utilisé dans mon travail depuis mes études en 1987. À cette époque (et jusqu’à maintenant), j’ai réalisé qu’être original était quelque-chose de quasi-impossible alors j’ai essayé d’utiliser ce qui existait déjà en tant que source de mon travail ».
Au travers de peintures murales, monochromes, sculptures éphémères ou photographies, il reflète la tendance de l’art contemporain à s’inspirer de références existantes tout en rendant hommage à de grandes figures telles que Sol LeWitt, Ed Ruscha, Bruce Nauman ou Laurence Weiner.
Son travail a été notamment présenté au Kunsthaus Baseland (Bâle, 2016), à l’IMMA – Irish Museum of Modern Art (Dublin, 2014), au CAC – Centro De Arte Contemporáneo (Málaga, 2013), au Kunstraum Dornbirn, (Dornbirn, Autriche, 2013), au Palais de Tokyo et au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (2008), au Kunstverein de Hanovre (2006), à l’Institute of Contemporary Art (Londres, 2005), et au Museum Kunstpalast (Düsseldorf, 2003). Jonathan Monk a également participé à Manifesta 11 – Biennale européenne d’art contemporain (Zurich, 2016), aux 50ème et 53ème éditions de la Biennale d’art contemporain de Venise (en 2003 et 2009), à la Biennale de Whitney (New York, 2006), à la Biennale de Berlin (2001) et à la Biennale de Taipei (2000). Jonathan Monk a reçu le Prix du Quartier des Bains, Genève, en 2012. Il est représenté à Londres par la Lisson Gallery, à Saint-Ouen par la galerie Untilthen, et à Bruxelles et Tel Aviv par la Dvir Gallery.
Une question me turlupine : vais-je, ou non, ouvrir la boîte et manger son contenu ?
Véronique Grange-Spahis