Attaches
Le projet Attaches met à l’honneur des jeunes artistes colombiens résidant en France dont Alexandra Arango, Ivan Argote, Camilo Restrepo, Felipe Ribon ou Guillermo Moncayo. Cet évènement est organisé avec des étudiants de l’IESA. Cette exposition fait partie d’un projet ambitieux : celle de l’Année France-Colombie. Une idée des présidents français et colombien dont le but d’actualiser l’image de la France en Colombie et de la Colombie en France.
Des installations dans un espace minimaliste, l’exposition occupe les étages de cet établissement. Nous pouvons apercevoir des vidéos, des photos de la nature, des portraits, des objets etc…Cette variété souligne la volonté de ces artistes de se plonger dans différents médiums (la sculpture, la photographie, le dessin, la vidéo, l’animation de peintures, l’installation, le texte, la performance, le cinéma, le design, la musique et l’illustration).
Des thématiques contemporaines sont bien présentées comme la nature, la question de l’écologie, ses forêts qui disparaissent et laissent place à des bâtiments. Au contraire, on aperçoit des bâtiments prenant place dans un paysage verdâtre.
Le déracinement et de la nostalgie qu’il entraîne est aussi à l’honneur et participe à l’échange culturel. Ainsi la série de dessins Paysages d’Alexandra Arango utilise l’imaginaire lié à la conquête de l’Amérique afin d’illustrer le sentiment intime d’appartenance à un territoire ainsi que de sa dépossession.
L’exposition Attaches propose des soirées projections dans laquelle on peut voir le court-métrage de Chloé Belloc : « Los Come Sombras ». Le propos est de filmer une compagnie de danse à Bogota et de sensibiliser sur son problème de criminalité.
La Cité Internationale des Arts a eu la bonne idée de donner de la visibilité à ces artistes et on remercie bien sûr ces étudiants qui ont la gentillesse de participer à ce projet. Je recommande cette exposition.
Jusqu’au 13 janvier 2018
Cité Internationale des Arts
18 rue de l’Hôtel de Ville
75004 Paris
Ouvert du lundi au samedi de 14h à 19h
Guillaume Argiewicz, étudiant IESA