Festival Tours d’Horizons

Festival Tours d’Horizons

Chaque année en juin, le Centre chorégraphique national de Tours donne rendez-vous avec son Festival Tours d’Horizons. Organisé en partenariat avec de nombreuses scènes de la ville de Tours et du territoire (du Prieuré Saint-Cosme au musée des Beaux-Arts, également au CCNT, jusqu’au Théâtre Olympia et bien d’autres lieux encore), le festival est un véritable espace d’observation de l’étendue et de la richesse de l’art chorégraphique. Imaginée à travers une thématique nouvelle, cette sixième édition déploie les liens subtils qui unissent les chorégraphes à la performance.

Sur deux semaines, du 10 au 23 juin 2017, Thomas Lebrun, directeur du CCNT, a offert une programmation riche en émotion et pleine de sensibilité. Il s’agissait d’une rencontre avec des chorégraphes, jeunes ou moins jeunes, expérimentés ou débutants, qui transmettent, réfléchissent et militent, forts de leurs parcours. Ainsi, nous avons découvert différentes performances ou spectacles à travers la ville de Tours,

Performance chorégraphiée par Odile Azagury

Une balade insolite au prieuré Saint Cosme où la danse se mêle avec beaucoup de charme dans ce lieu unique chargé d’histoire. Les trois danseuses tantôt muses, tantôt infantes, tout droit sorties d’une peinture de Vélasquez, nous communique des émotions en parfaite harmonie avec la musique. La rencontre avec Magritte est aussi réelle que le corps des interprètes dans cet espace, qui nous invite dans le tableau, avec les célèbres parapluies de l’artiste peintre.

Il s’agit d’une invitation à voyager dans l’univers de plusieurs artistes peintres. Cette performance d’Odile Azagury s’inscrit dans la nouvelle démarche artistique chorégraphiée, régie par deux mots : émergence et innovation.

Création – l’Infiniment dedans par Christine Bastin

Le spectateur partage un moment d’intimité  avec cette création riche en poésie et en sensibilité. Une danseuse, un violoncelliste et un circassien, du solo au trio, nous transportent d’un déséquilibre certain à une résistance, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. La chorégraphe nous propose une expérience mêlant la danse, la roue Cyr et le violoncelle.

Ce partenariat avec Thomas Lebrun invite à de belles rencontres avec des artistes chorégraphes prêts à transmettre toute la sensibilité de leur art.

Romane Mercier, Etudiante en master médiation culturelle des arts du spectacle, Université François Rabelais Tours