Les Deux Girafes

Les Deux Girafes

Avec un nom pareil, on s’attend à découvrir le lien qui peut exister entre l’hôtel, son implantation, l’histoire du bâtiment ou celle du quartier…. Que nenni ! la réalité est toute autre, et bien plus poétique où l’art est omniprésent :

Son emblème, la Girafe, est représenté dès l’entrée à travers une enseigne et une sculpture impressionnante de taille réelle en fils de fer, imaginées par les artistes plasticiens d’Anathomie (Anna Golics Cottet et Olivier Thomas). Olivia Gagneraud et Alexandre Rondepierre, les deux propriétaires de l’hôtel expliquent : « Lors d’une visite à la Fiac, nous avons tous les deux été subjugués par la poésie des œuvres animées, en fils de fer, des artistes d’Anathomie. Nous leur avons demandé de réfléchir avec nous à une proposition d’œuvres pour l’hôtel. L’idée de deux Girafes est apparue comme une évidence : L’une pour accueillir les visiteurs d’un battement de cils en façade et l’autre répondant à la profondeur du patio par sa grandeur, sa légèreté et son cœur rouge, battant d’émotion à l’approche d’un humain ».

L’aventure pouvait alors se concrétiser. Les Deux Girafes rend hommage à l’époque industrielle à travers ses installations. Chaque meuble, luminaire, objet de différentes époques a été pensé afin d’offrir une expérience de séjour unique. Beaucoup sont d’origine et ont été conservés et détournés pour mieux rejouer une époque révolue sans pastiche et d’une manière décalée.

Situé en plein cœur du quartier Bastille-République dans le 11ème arrondissement de Paris, l’hôtel Les Deux Girafes a ouvert ses portes dans une ancienne fabrique de meubles du XIXème, entièrement réhabilitée par Jérôme Roy pour le cabinet AR Architecture et par les architectes designers Sandrine Legret et Philippe Janssens d’Itak architectes.

Plus qu’un simple hôtel, Les Deux Girafes est un lieu unique, composé de 34 chambres et d’une surface de 1400 m2.

Un Lobby à l’ambiance conviviale et décontractée Le lobby, se décompose en trois espaces : Le hall d’entrée : dès la rue, l’enseigne qui reprend la forme d’une tête de girafe, réinterprétation des enseignes de boucherie chevaline, attire par sa luminosité et son volume en trois dimensions. Des parois d’atelier vitrées laissent entrevoir le patio.

L’espace de réception : Il prend forme autour d’un ilot qui ressemble à une énorme pièce mécanique récupérée: c’est la banque d’accueil spécialement créée pour ce lieu. Elément singulier et organique, visible depuis l’accès principal, il intègre le bureau de la réception.

Le bar et le salon : le bar est un mélange d’ancien comptoir de boucherie et d’un cabinet de curiosité. L’espace salon, plus confidentiel, propose une ambiance feutrée tout en revisitant les codes du bistrot: parquet en vieux bois, canapé en velours, banquette….

Du lobby aux chambres, un mur d’exposition de 20 mètres de long permettra aux clients de découvrir tous les trimestres les œuvres d’un artiste français chinées par les propriétaires des lieux. Actuellement ce sont les toiles pop et colorées de l’artiste Georges Moquay qui sont exposées.

Le patio : ilot vert et élément central de l’hôtel 90 % des chambres se répartissent autour de ce lieu et offrent une vue panoramique sur cette bulle végétale où trône une girafe géante en fils de fer. De taille réelle, elle mesure près de 5 m de hauteur. Son cœur rouge qui bat en fait une œuvre singulière et surprenante qui rythme la vie de l’hôtel.

Les chambres sont toutes différentes au design chaleureux et élégant – 22 chambres « Club et Supérieures » d’une surface allant de 15 à 20 m2, de 11 chambres « Triples et Deluxe» de 24 m2 et une « Junior Suite » de 37 m2. Ultra modernes et déclinées dans un style industriel, chic et fonctionnel, elles sont toutes équipées d’un service Wifi, d’un espace de travail, d’une TV HD, d’un sèche-cheveux… Les meubles sont « accrochés » aux murs comme des tableaux ou des objets exposés. Le bureau est dessiné comme une feuille de métal pliée. Un miroir triptyque s’inspirant de celui des barbiers prend place dans les salles de bains tandis que les oeuvres oniriques et décalées de l’artiste Edgar Avila animent les murs. La majorité du mobilier a été dessiné par Itak-architectes.

Les Deux Girafes propose également des soins spa en partenariat avec la marque française Codage et dispose d’une salle de fitness, où les appareils sont en bois et se propulsent par vos propres mouvements – mention spéciale pour le rameur avec le bruit des vagues à chaque coup de rame… dépaysement garanti !

L’hôtel dispose aussi d’un restaurant de 62 couverts, Le Beslay, mêlant style industriel et décoration contemporaine. La carte élaborée par la chef italienne Antonella Finelli qui a fait ses armes chez Divellec, dans les brigades de Lucas Carton, ou encore à la Grande Cascade, propose des plats à base de produits frais et majoritairement issus d’une agriculture biologique qui composent une carte gourmande et savoureuse.

Les girafes sont partout présentes en petites touches élégantes, en décoration sur le bar et en vente à la réception.

Les Deux Girafes
23 passage Beslay
75011 Paris
https://www.lesdeuxgirafes.com

photos in situ : Véronique Grange-Spahis